Transport maritime : DP World fragilisé par la crise avec le Qatar

Plusieurs éléments viennent fragiliser davantage la situation du groupe émirati, ce qui ne l’empêche pas de faire de nouveaux projets, notamment en RDC

La corniche qui longe la baie de Doha, capitale du Qatar. © Calle Montes/Photononstop/AFP

La corniche qui longe la baie de Doha, capitale du Qatar. © Calle Montes/Photononstop/AFP

Publié le 21 février 2018 Lecture : 1 minute.

Le Doraleh Container Terminal de Djibouti a été créé de toutes pièces par DP World en 2008. © Vincent Fournier/Jeune Afrique
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Transport maritime : les ambitions déçues de DP World

Le géant émirati a été à l’avant-garde de la gestion moderne des terminaux portuaires sur le continent. Mais dix ans après son arrivée à Dakar, il semble avoir perdu sa boussole alors que les Européens et les Chinois mènent la danse.

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DP World est fragilisé dans sa stratégie par la perte de son homme fort, Anil Wats, mort en novembre 2017. Cet Indien – qui avait su s’entourer de nombreux compatriotes au sein du groupe – avait une vision stratégique dont Sultan Ahmed Ibn Sulayem pourrait manquer. Le patron de DP World, auparavant à la tête de la maison mère d’État Dubai World, a été aussi fragilisé en interne par la crise financière de 2008, qui a ralenti les ambitions émiraties.

Ambitions à nouveau fortement freinées depuis l’an passé par la crise avec le Qatar, qui gêne le développement du port de Jebel Ali. Traditionnellement utilisé comme porte d’entrée par le rival qatari, il est actuellement délaissé au profit de son voisin omanais.

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Malgré tout, DP World ne renonce pas aux nouveaux projets. Début 2017, le groupe a ainsi manifesté son intérêt auprès de Kinshasa pour la réalisation du port en eau profonde de Banana. Les autorités estiment le coût du projet à 1 milliard de dollars.

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