Yasmina Khadra : « Ce que le mirage doit à l’oasis », une lettre d’amour au Sahara

Avec « Ce que le mirage doit à l’oasis », Yasmina Khadra dévoile une autre palette de son talent protéiforme. Celui qui s’est fait connaître par ses polars algériens, avant de devenir l’un des écrivains francophones les plus lus et des plus traduits grâce à ses romans, nous livre un récit d’autofiction.

Le désert du Sahara. © Vincent Fournier pour J.A.

Le désert du Sahara. © Vincent Fournier pour J.A.

Publié le 14 décembre 2017 Lecture : 1 minute.

Pour définir ce nouvel exercice littéraire, peut-être conviendrait-il de parler de lettre d’amour adressée au Sahara, source essentielle de son inspiration. Paroles d’amour qu’il adresse également à sa mère et à son épouse. Tout comme le désert et ses mystères, ces femmes lui insufflent le souffle créateur. Invitation au voyage littéraire, ce vagabondage poétique tire aussi sa force des calligraphies et des dessins d’un autre enfant du désert, Lassaâd Metoui.

« Ainsi, conclut Yasmina Khadra, est mon histoire avec le livre, le Désert et les Hommes, c’est l’histoire d’un partage, l’histoire d’un amour vieux comme le monde, l’amour du rêve. Aucune vie ne saurait être précieuse si on ne sait rêver, aucun mirage ne saurait accoucher de l’oasis, si on ne sait déceler dans la nudité du désert de quoi habiller notre âme et épurer notre esprit. » Un beau viatique pour le Sahara et ses secrets.

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