Pour les bateaux de la Compagnie fruitière, la crainte du retour à vide

C’est l’un des écueils contre lesquels le groupe doit lutter : éviter que les cargos ne fassent des trajets à vide, synonymes de perte de rentabilité.

Chargement de noix de cajou au port de Bissau, en Guinée. © Sylvain Cherkaoui pour JA

Chargement de noix de cajou au port de Bissau, en Guinée. © Sylvain Cherkaoui pour JA

Publié le 7 décembre 2017 Lecture : 1 minute.

Deux Marocains devant le port Tanger Med après son inauguration en 2007. (photo d’illustration) © Abdeljalil Bounhar/AP/SIPA
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C’est un véritable armateur, Africa Express Line (AEL), qui gère les navires de la Compagnie fruitière. Pour des raisons historiques issues de la logistique de Dole, l’ancien actionnaire minoritaire du groupe familial, cette filiale est basée en Angleterre.  « Elle évolue dans un environnement favorable au shipping, explique Jan Van Opstal. Nous verrons bien ce qui se passera avec le Brexit, mais à ce stade, nous n’avons aucune raison de partir. »

AEL, sous le nom d’Eagle, propose une offre commerciale pour remplir les navires au retour (actuellement 450 000 équivalent palettes vers le sud pour 700 000 palettes de fruits dans le sens sud-nord). Anvers est le principal point de chargement.

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Nouveau potentiel grâce au développement de la grande distribution

Le retour chargé est plus difficile au départ des ports méditerranéens, Vado et Port-Vendres, où il y a peu de fret disponible.

La Compagnie fruitière profite de la redescente pour charger ses navires de cartons et d’intrants agricoles. Elle charge aussi, en Europe, des pommes de terre et des oignons en veillant, selon la saison, à ne pas entrer en concurrence avec la production africaine.

Le développement de la grande distribution européenne en Afrique va cependant permettre d’accroître les volumes de produits réfrigérés en sortie d’Europe.

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