Maroc : au sein du PAM, les pro et les anti-El Omari

Au sein du Parti Authenticité et Modernité, Ilyass El Omari ne fait pas l’unanimité. Voici quelques uns de ses supporters et de ses détracteurs.

Ilyas El Omari, secrétaire général du Parti authenticité et modernité et président de la région d’El Hoceima. © Alexandre Dupeyron pour JA

Ilyas El Omari, secrétaire général du Parti authenticité et modernité et président de la région d’El Hoceima. © Alexandre Dupeyron pour JA

fahhd iraqi

Publié le 24 novembre 2017 Lecture : 1 minute.

• Les supporters

Fatima-Zahra Mansouri

Fervente partisane du patron du PAM, la présidente du conseil national, élue lors du congrès du 24 janvier 2016, avait annoncé lors de ce conclave l’élection d’El Omari au poste de secrétaire général. Hier comme aujourd’hui, elle estime qu’il est l’homme de la situation.

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Hakim Benchamach

Le président de la Chambre des conseillers et le secrétaire général du parti ont en commun leur origine rifaine et un long passé de militantisme. Après avoir applaudi la démission d’El Omari, estimant qu’il s’agissait d’un comportement exemplaire, il n’a pas dénoncé le rétropédalage de son ami.

El Habib Belkouch

C’est sur ce sage du parti que le choix s’est porté . La décision du parlement du parti de reporter la question de la démission du zaïm l’a contraint à s’éclipser sans faire de vagues.

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• Les détracteurs

Abdellatif Ouahbi

L’ancien chef du groupe parlementaire du PAM a été l’un des premiers à s’insurger contre El Omari. Au cours du dernier conseil national, son intervention aurait été l’une des plus agressives à l’égard du secrétaire général. Il démissionnera du bureau politique quelques jours plus tard et se dit prêt à quitter le parti si El Omari en reste le patron.

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Hassan Benaddi

L’ancien syndicaliste a été le premier secrétaire général du PAM lors de sa création, en 2008. Ce membre du bureau politique n’hésite pas à accuser El Omari et ses obligés d’avoir utilisé le parti pour s’enrichir et leur impute la responsabilité de la crise que traverse la formation politique.

Ali Belhaj

Son parti, Alliance des libertés, créé en 2002, faisait partie des cinq formations à l’origine de la création du PAM. Au lendemain du conseil national d’octobre, il s’est fendu d’un statut Facebook qualifiant la démarche d’El Omari de « pathétique, comique, si ce n’est tragique… ».

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