Le Qatar pratique-t-il une concurrence déloyale dans la course à la direction de l’Unesco ?

L’homme d’affaire et diplomate qatari Hamad Al-Kawari met tout en oeuvre pour devenir le prochain directeur général de l’Unesco.

Cérémonie de remise du Prix international Unesco – Guinée-Equatoriale au siège de l’Unesco à Paris, le 17 Juin 2012. © Vincent Fournier/Jeune Afrique

Cérémonie de remise du Prix international Unesco – Guinée-Equatoriale au siège de l’Unesco à Paris, le 17 Juin 2012. © Vincent Fournier/Jeune Afrique

Publié le 9 octobre 2017 Lecture : 1 minute.

Alors que la bataille fait rage, notamment entre les trois candidats arabes restants (Qatar, Égypte, Liban), pour le poste de directeur général de l’Unesco remis en jeu le 10 octobre, le prétendant qatari, Hamad Al-Kawari, multiplie les largesses à l’égard des représentants des États membres chargés du vote.

Des 58 membres de la commission exécutive princièrement invités à Doha, 12 ont répondu favorablement, mais 10 seulement ont fait le voyage.

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Pour s’assurer un peu plus de leur soutien, cet ex-ministre de la Culture a de nouveau convié le 30 septembre, dans un salon privé du restaurant La Terrasse du 7e, à quelques pas du siège de l’Unesco, à Paris, les délégués votants de 12 pays (Afrique du Sud, Algérie, Bangladesh, Cameroun, Kenya, Malaisie, île Maurice, Népal, Salvador, Sénégal, Togo et Yémen).

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