Les neuf écrivains africains qui feront la rentrée littéraire

Cela devient une (bonne) habitude : de nombreux auteurs d’origine africaine seront des acteurs de la rentrée littéraire française « de septembre ».

N’hésitant pas à briser les tabous, l’écrivain algérien, Kamel Daoud, est connu pour ses critiques acerbes du rapport des musulmans avec leur religion . © Vincent Fournier pour Jeune Afrique

N’hésitant pas à briser les tabous, l’écrivain algérien, Kamel Daoud, est connu pour ses critiques acerbes du rapport des musulmans avec leur religion . © Vincent Fournier pour Jeune Afrique

Publié le 21 juillet 2017 Lecture : 1 minute.

Très attendu, l’Algérien Kamel Daoud publie Zabor ou les psaumes (Actes Sud). Sa jeune compatriote Kaouther Adimi présentera, elle, son troisième roman, Nos richesses (Seuil).

Du côté du Maroc, il faudra compter avec notre chroniqueur Fouad Laroui, qui est allé chercher dans le quartier de Molenbeek de quoi alimenter une fiction, L’Insoumise de la porte de Flandre (Julliard).

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Après huit ans de silence, le Mauricien Barlen Pyamootoo livre L’Île au poisson venimeux (Éditions de l’olivier). Juste après le succès de son Anguille sous roche (Le Tripode), le Comorien Ali Zamir revient avec Mon Étincelle.

Grand prix littéraire d’Afrique noire en 2005, l’Ivoirienne Véronique Tadjo signe chez Don Quichotte En compagnie des hommes, quand sa compatriote, la réalisatrice Isabelle Boni-Claverie, se penche sur sa propre histoire avec Trop noire pour être française (Tallandier).

Juan Tomás Ávila Laurel évoque sa Guinée équatoriale avec Sur le mont Gourougou (Asphalte). Enfin, les éditions Belleville proposent une traduction du roman Aux femmes, de l’Égyptien Hamdy el-Gazzar.

Bien sûr, l’Afrique sera aussi présente chez des auteurs français, comme Patrick Deville avec Taba-Taba (Seuil), un roman-fleuve sur la colonisation.

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