De Thiaroye à Kigali, la revue XXI réveille les fantômes de la Françafrique

Dans sa prochaine livraison, à paraître le 28 juin, la revue XXI exhume trois fantômes embarrassants de la Françafrique.

Mémorial du Génocide à Kigali, au Rwanda, le 5 avril 2014 © Ben Curtis/AP/SIPA

Mémorial du Génocide à Kigali, au Rwanda, le 5 avril 2014 © Ben Curtis/AP/SIPA

Publié le 23 juin 2017 Lecture : 1 minute.

Sous le titre « Nos crimes en Afrique », le trimestriel XXI cofondé par le journaliste français Patrick de Saint-Exupéry revient sur les mensonges officiels relatifs au massacre de Thiaroye, au Sénégal, en décembre 1944 ; sur l’organisation occulte de la sécession biafraise au Nigeria (1967-1970) par Jacques Foccart – le « Monsieur Afrique » du général de Gaulle –, appuyé par les présidents ivoirien Félix Houphouët-Boigny et gabonais Omar Bongo Ondimba ; enfin, sur l’aide multiforme que Paris a apportée aux extrémistes hutus organisateurs du génocide au Rwanda, en 1994.

Dans ce dernier dossier, XXI a recueilli les confidences inédites d’un haut fonctionnaire français ayant reçu pour mandat, en 2015, d’éplucher les archives de l’Élysée. Parmi ses découvertes, l’ordre donné aux militaires français de l’opération Turquoise « de réarmer les Hutus qui franchissaient la frontière » séparant le Rwanda de l’ex-Zaïre.

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Selon cet informateur, certains d’entre eux ont alors invoqué un « droit de retrait » pour ne pas obéir à cet ordre, qui revenait à armer des génocidaires en déroute, alors que leur mission consistait officiellement à voler au secours des rares rescapés.

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