Achille Mbembe, l’historien le plus en vue

Au pays de Paul Biya, tout paraît immobile. Pourtant, de nouveaux visages émergent, parmi lesquels on compte celui d’Achille Mbembe.

Achille Mbembe, historien. © Vincent FOURNIER/JA

Achille Mbembe, historien. © Vincent FOURNIER/JA

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Publié le 28 juin 2016 Lecture : 1 minute.

Vue de Yaoundé, capitale du Cameroun. © Wikimedia Commons
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Au pays de Paul Biya, tout paraît immobile. Pourtant, de nouveaux visages émergent, notamment dans les espaces laissés vacants par l’État. Jeune Afrique est allé explorer ce vivier.

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Lors de sa dernière visite parisienne, il a enchaîné les interviews et les conférences au Collège de France, au Musée Dapper, à la Fondation Gulbenkian… À chaque fois devant un public nombreux et conquis. Un quotidien français lui a consacré sa une. À l’occasion de la parution de son dernier ouvrage, Politiques de l’inimitié (La Découverte), l’historien devenu philosophe revenait, dans une longue interview pour J.A., sur les menaces qui pèsent sur nos démocraties, qu’elles soient occidentales ou africaines.

À 58 ans, Achille Mbembe est l’un des intellectuels les plus en vue du continent. Professeur d’histoire et de sciences politiques à l’université du Witwatersrand, à Johannesburg, régulièrement invité à enseigner à Duke ou à Harvard, ce spécialiste de la lutte pour l’indépendance camerounaise est un observateur aguerri de l’évolution de notre monde. Depuis la parution de son ouvrage De la postcolonie, en 2000, l’auteur de Sortir de la grande nuit (2010) et de Critique de la raison nègre (2013) décrypte les mutations africaines et les confronte aux évolutions des sociétés postcoloniales européennes, les unes étant liées aux autres, et inversement.

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