Éthiopie : violente répression dans l’Oromia

Mi-janvier, devant l’ampleur de la contestation, le gouvernement a finalement renoncé à son plan d’extension d’Addis Abeba, qui aurait empiété sur les terres des paysans du pourtour de la capitale éthiopienne.

Une vue de la Mesqel Adebabay (« place de la Croix »), le jour de la fête de Mesqel, à Addis Abeba, où 500 manifestants oromo se sont rassemblés samedi 6 août 2016 avant d’être violemment réprimés par la police © Ferit / Wikimedia Commons

Une vue de la Mesqel Adebabay (« place de la Croix »), le jour de la fête de Mesqel, à Addis Abeba, où 500 manifestants oromo se sont rassemblés samedi 6 août 2016 avant d’être violemment réprimés par la police © Ferit / Wikimedia Commons

ANNE-KAPPES-GRANGE_2024

Publié le 29 février 2016 Lecture : 0 minute.

Mais la colère n’est pas retombée dans l’Oromia, la région la plus peuplée du pays, où, selon les ONG de défense des droits de l’homme, près de 150 personnes ont été tuées par les forces de l’ordre depuis novembre 2015. Les autorités se sont donc publiquement agacées de la poursuite des manifestations. Haïlemariam Desalegn affirmait, fin février, que des « forces destructrices » étaient à l’œuvre dans la région, avec pour mission de « renverser le gouvernement ». Le Premier ministre a aussi promis d’écraser ce qui s’apparente selon lui à des velléités sécessionnistes.

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