Un match de la récente Coupe d’Afrique des nations a été marqué par l’irruption tonitruante de la situation géopolitique des Grands Lacs : la guerre de communication que la RDC livre à son voisin le Rwanda. Le champ de la confrontation s’élargit au sport. À quelles fins ?
Livre au plus bas, hyperinflation, endettement colossal… Le Caire s’enfonce dans une crise économique profonde. Avec un conflit au Proche-Orient qui affecte indirectement l’une de ses principales sources de revenus, il est temps de se pencher sur le cas du berceau de l’humanité.
Le président togolais affiche un leadership régional qui ne s’embarrasse d’aucune contrainte idéologique ou juridique, en particulier en matière de médiation dans les situations de crise. Mais, qu’il agace ou qu’il séduise, force est de reconnaître que son activisme engrange des succès.
Le soutien inconditionnel d’Emmanuel Macron à la guerre menée à Gaza par le Premier ministre israélien et son gouvernement d’extrême droite implique un tribut de plus en plus lourd à payer pour l’Hexagone, sur le plan de la politique intérieure comme à l’international.
En déclarant « contraire à la Constitution » le report de la présidentielle, les Sages ont désavoué le chef de l’État, qui s’est engagé à « pleinement exécuter » leur décision. Reste à savoir quand et comment…
En embuscade alors que les relations entre les juntes militaires et Paris, mais aussi Alger, ne cessent de se détériorer, Rabat multiplie les initiatives afin de rafler la mise.
En approuvant, début janvier, la mise sur le marché d’ETF négociés en bitcoin, le régulateur financier américain a ouvert la voie à une plus grande démocratisation des cryptomonnaies dans le monde.
Avec le report de la présidentielle au 15 décembre 2024, Macky Sall et Karim Wade ont ouvert la boîte de Pandore. Les politiciens du pays prennent visiblement un malin plaisir à jouer avec le feu…
Pourquoi la décision de rupture prononcée ce 28 janvier 2024 par trois pays déjà suspendus de la communauté est vécue par les partisans des juntes au pouvoir comme un acte décolonial.
Le 25 février prochain, ils seront 20 – un record ! – à concourir à une élection suprême qui fera date. Tour d’horizon des forces en présence et des enjeux.
Alors que Paul Biya s’apprête à fêter ses 91 ans – le 13 février prochain –, la présidentielle prévue en 2025 est déjà dans toutes les têtes. Et personne ne se risque à parier sur le fait que le chef de l’État, au pouvoir depuis 1982, passe la main avant cette échéance. Ni même après.
Réallocation des droits de tirage spéciaux, Fonds pertes et dommages, financements climatiques…. Malgré les promesses, le continent ne voit rien venir. Il est temps que les pays responsables du dérèglement climatique tiennent leurs engagements.
Les relations entre Paris et la plupart des capitales africaines sont dans l’impasse. Pour en sortir, la France doit renouer les fils du dialogue avec une jeunesse subsaharienne qui ne badine plus avec la souveraineté des États du continent.
Depuis son élection, en 2016, le chef de l’État béninois a réformé l’économie, la protection sociale, les institutions… Et compte bien continuer à changer radicalement le Bénin d’ici à la fin de son second et dernier mandat, en 2026.
Bien qu’ils ne constituent que 15 % de la population malienne et 8 à 10 % de celles du Burkina Faso et du Niger, les Peuls représentent plus de la moitié des civils tués par l’armée et les milices de ces deux pays au cours des deux dernières années.
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Si de nombreuses voix saluent l’accord sur la sortie des énergies fossiles, beaucoup estiment qu’il ne règle rien pour l’Afrique en l’absence de mesures concrètes de lutte contre la pauvreté.
Considérée comme une vitrine pour l’Afrique de l’Ouest, Abidjan s’est considérablement transformée au cours des quinquennats d’Alassane Ouattara. Et, n’en déplaise à Yamoussoukro, c’est elle qui incarne le rôle central que joue le pays dans la sous-région.
Le président de la RDC, Félix Tshisekedi, estime que sous son mandat, « les libertés d’opinion et d’expression » ont été « mieux exercées ». Une affirmation qui apparaît au mieux comme naïve, au pire comme cynique au regard de la détention abusive de notre collaborateur dans le mouroir de Makala depuis trois mois.
En dépit d’un calendrier flou, le démantèlement de la coopération monétaire en Afrique de l’Ouest est désormais plus qu’une éventualité. Au Mali, au Burkina Faso et au Niger, tout comme l’allusion à la présence de l’armée française, l’évocation de l’ancienne monnaie coloniale irrite, et l’heure de sa fin a sans doute sonné.
La Constitution que Mahamat Idriss Déby Itno soumet à référendum, le 17 décembre, repose sur le concept d’État unitaire et décentralisé. Objectif : faire en sorte que d’un patriotisme trop longtemps parcellaire surgisse une identité tchadienne unique.
En s’acharnant judiciairement sur ce chef d’entreprise, le chef de l’État tunisien paraît plus soucieux de désigner des boucs émissaires que de trouver des solutions à la crise économique qui ronge son pays.
En dévoilant le chronogramme de la transition, dont le terme est fixé à août 2025, les nouvelles autorités gabonaises ont donné le coup d’envoi de la course pour le pouvoir. Dans la séquence qui s’ouvre, le Comité pour la transition et la restauration des institutions joue sa crédibilité.
Une coalition improbable de fonctionnaires tapis dans la haute administration et d’activistes évoluant en dehors de l’État s’échine depuis des années à renationaliser des pans entiers de l’économie. Une lame de fond qui risque de perdurer.
Les secrets des loges s’imposeraient-ils à tous, y compris à la presse, au prétexte que leur activité relèverait de la vie privée ? Et ce, même si le sort de millions de profanes y est en débat ?