Soudan du Sud: l’opposant Lam Akol annonce la fin de sa mise en résidence surveillée

L’opposant sud-soudanais Lam Akol, critique à l’égard des deux camps qui s’affrontent dans une guerre civile dans le jeune pays, a annoncé mardi la levée de sa mise en résidence surveillée au bout d’une semaine.

Soudan du Sud: l’opposant Lam Akol annonce la fin de sa mise en résidence surveillée © AFP

Soudan du Sud: l’opposant Lam Akol annonce la fin de sa mise en résidence surveillée © AFP

Publié le 5 mai 2015 Lecture : 1 minute.

Ancien chef de guerre durant le conflit d’indépendance (1983-2005) contre Khartoum, au cours duquel il a combattu dans les deux camps – forces pro-Khartoum et rébellion sudiste -, Lam Akol a fondé en 2009 le Mouvement populaire de libération du Soudan-Changement démocratique (SPLM-DC), après avoir quitté le SPLM, l’ex-rébellion sudiste au pouvoir à Juba depuis l’indépendance du Soudan du Sud en 2011.

« J’ai été libéré », a dit à l’AFP M. Akol, qui avait annoncé il y a une semaine par téléphone que son domicile de Juba avait « été encerclé par des forces de sécurité durant la nuit », et la route menant à sa maison interdite d’accès.

la suite après cette publicité

Opposées à une rébellion depuis fin 2013, les forces loyales au président Salva Kiir contrôlent toujours la capitale.

« Je soupçonne le gouvernement d’être mécontent de nos positions concernant les problèmes actuels », a commenté mardi M. Akol.

Les autorités sud-soudanaises avaient démenti la semaine dernière les affirmations de l’opposant, des « accusations habituelles » destinées selon elles à attirer l’attention.

Le SPLM-DC est le seul véritable parti d’opposition au Soudan du Sud et Lam Akol fut, lors de la présidentielle de 2010, le seul adversaire de l’actuel président Salva Kiir.

la suite après cette publicité

La rivalité à la tête du SPLM entre M. Kiir et son ancien vice-président Riek Machar a dégénéré depuis décembre 2013 en une guerre civile, dont M. Akol a condamné les deux belligérants.

M. Akol était rentré en novembre 2013 au Soudan du Sud à la faveur d’une amnistie, après deux ans d’exil à Khartoum où il était parti après avoir été accusé par Juba de soutenir un groupe rebelle.

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires