Mauritanie: le président Aziz annonce une hausse des salaires des fonctionnaires
Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, a annoncé une hausse de 30 et 50% des salaires des fonctionnaires, une mesure applicable à partir de janvier, a-t-on appris vendredi de source officielle.
« Nous avons décidé une augmentation considérable des salaires », a déclaré le président Aziz, dans un discours publié vendredi à l’occasion du 54e anniversaire de l’indépendance.
Ces augmentations sont de « 50% du salaire de base pour les travailleurs qui perçoivent des sommes inférieures ou égales à 100. 000 ouguiyas (250 euros) et de 30% du salaire de base pour ceux dont les salaires dépassent les 100. 000 ouguiyas », a dit M. Aziz.
Appliquées « à partir du mois de janvier », elles « sont le reflet de l’amélioration continuelle de notre situation économique et de notre volonté sincère de permettre à tous les Mauritaniens de tirer profit de cet essor économique », a-t-il expliqué.
Le président Aziz, élu une première fois en 2009 et réélu en juin pour un nouveau mandat de cinq ans, a indiqué que son premier quinquennat avait été axé sur le renforcement des capacités de son armée « pour défendre nos frontières et garantir la sécurité de nos citoyens » face aux groupes jihadistes.
« Il n’y a plus de place parmi nous aujourd’hui pour les adeptes de l’extrémisme sous toutes ses formes, ni pour ceux qui distillent les messages de haine », a-t-il dit.
Le dirigeant mauritanien a promis de consacrer son deuxième quinquennat « aux secteurs vitaux comme la santé, l’enseignement et les infrastructures ».
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Le Niger rompt sa coopération militaire avec les États-Unis
- Les piliers d’Alain Ebobissé, bâtisseur de projets made in Africa pour Africa50
- Ali Bongo évincé du PDG : quand le parti renie celui qu’il a adoré
- Cinq intellectuels africains qui bousculent le prêt-à-penser
- Ni Chine, ni Russie : les investisseurs préférés de l’Afrique viennent d’Europe, affirme une étude