Centrafrique: la Minusca comptera 7.600 hommes au 15 septembre

L’ONU va déployer au 15 septembre 7. 600 hommes en République centrafricaine dans le cadre de son opération de maintien de la paix, a indiqué mardi le chef de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RCA (Minusca), le général Babacar Gaye.

Centrafrique: la Minusca comptera 7.600 hommes au 15 septembre © AFP

Centrafrique: la Minusca comptera 7.600 hommes au 15 septembre © AFP

Publié le 20 août 2014 Lecture : 1 minute.

La majeure partie, soit 5. 800 hommes, sera prélevée sur les effectifs de la Force africaine (Misca) déjà présente dans le pays et passera sous pavillon de l’ONU, a précisé le général.

Celui-ci s’exprimait devant la presse après des consultations sur la RCA au Conseil de sécurité de l’ONU.

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S’ajouteront aux troupes de la Misca 1. 800 soldats et policiers supplémentaires, dont trois bataillons d’infanterie fournis par le Maroc, le Bangladesh et le Pakistan, et des policiers rwandais et sénégalais. La logistique sera aussi améliorée avec l’arrivée d’hélicoptères de transport.

A partir du 15 septembre, la Minusca doit se substituer progressivement aux forces internationales, dont la Misca et quelque 2. 000 militaires français déployés depuis fin 2013 dans le cadre de l’opération Sangaris. La force de l’ONU doit compter 12. 000 hommes à effectif plein.

M. Gaye a aussi souligné l’importance de compléter la transition politique en cours en RCA en formant un « gouvernement inclusif et représentatif » et en menant un « processus de réconciliation ».

Dans son exposé de la situation devant le Conseil, il avait également mis l’accent sur « le manque de moyens pour communiquer », soulignant que « plus de la moitié de la population n’a accès à aucun média ». La Minusca, a-t-il dit, songe « à développer un plan afin d’établir sa propre capacité radiophonique à l’échelle nationale ».

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La Centrafrique est maintenant sans gouvernement depuis une quinzaine de jours. Sa formation bute notamment sur la question de la représentation des groupes armés, l’ex-rébellion Séléka refusant pour le moment d’y participer.

Fin juillet, les protagonistes de la crise centrafricaine avaient signé à Brazzaville, sous forte pression internationale, un fragile accord de cessez-le-feu, plusieurs fois violé depuis lors.

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Depuis la prise du pouvoir en mars 2013 par la Séléka, renversée ensuite en janvier 2014, la Centrafrique vit une crise sans précédent. Les exactions des groupes armés contre les civils ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.

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