Ebola: les Libériens pris de « panique », s’alarme leur présidente
Les Libériens sont pris de « panique » par l’épidémie d’Ebola et la situation vire à la « catastrophe » dans ce pays d’Afrique de l’Ouest qui a besoin d’aide médicale, s’est alarmée jeudi sur CNN la présidente Ellen Johnson Sirleaf.
« Il y a des cadavres et ils savent maintenant que c’est du sérieux. Ils savent que c’est mortel et commencent maintenant à réagir », a déclaré sur la chaîne d’informations américaine la présidente du Liberia, à propos de ses concitoyens qui vivent dorénavant dans la « peur » et la « panique ».
« C’est très, très grave, on approche de la catastrophe », a encore mis en garde Mme Johnson Sirleaf.
La Sierra Leone et le Liberia ont adopté de strictes mesures pour lutter contre l’épidémie d’Ebola qui a fait plus de 700 morts en Afrique de l’Ouest, un effort soutenu par un plan de l’OMS d’un montant de 100 millions de dollars.
« Ce n’est pas un problème libérien, ni sierra-léonais, ni guinéen. C’est un problème international », a encore plaidé la chef d’Etat.
Elle a exprimé sa « reconnaissance » pour les médecins et infirmières déjà sur place pour lutter contre la propagation de la maladie, mais elle a demandé « un appui supplémentaire ».
Avec son homologue sierra-léonais Ernest Bai Koroma, Ellen Johnson Sirleaf a par ailleurs renoncé à se rendre au sommet Afrique/Etats-Unis la semaine prochaine à Washington.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Le Niger rompt sa coopération militaire avec les États-Unis
- Les piliers d’Alain Ebobissé, bâtisseur de projets made in Africa pour Africa50
- Ali Bongo évincé du PDG : quand le parti renie celui qu’il a adoré
- Cinq intellectuels africains qui bousculent le prêt-à-penser
- Ni Chine, ni Russie : les investisseurs préférés de l’Afrique viennent d’Europe, affirme une étude