Un Libérien présentant des symptômes d’Ebola hospitalisé à Lagos

Un ressortissant du Liberia présentant les symptômes de la fièvre Ebola a été hospitalisé à Lagos où il a été soumis à des tests qui confirmeront s’il est atteint ou non du virus mortel, ont déclaré les autorités nigérianes jeudi.

Un Libérien présentant des symptômes d’Ebola hospitalisé à Lagos © AFP

Un Libérien présentant des symptômes d’Ebola hospitalisé à Lagos © AFP

Publié le 25 juillet 2014 Lecture : 2 minutes.

Il s’agit du premier cas présumé d’Ebola au Nigeria depuis le début de l’épidémie, qui a déjà atteint 900 personnes en Afrique de l’Ouest.

Le patient, âgé de 40 ans, est arrivé de Monrovia via Lomé, au Togo, dans la capitale économique nigériane dimanche et il a été hospitalisé mardi, souffrant de violents vomissements et de diarrhées, a déclaré Yewande Adesina, conseillère spéciale pour la santé auprès du gouvernement de l’Etat de Lagos, lors d’une conférence de presse.

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Il a été « admis pour une potentielle infection d’Ebola, et des prélèvements de sang ont été envoyés au laboratoire de virologie de Lagos et à l’Organisation Mondiale de la Santé » à Dakar, a-t-elle ajouté.

« Nous n’avons pas encore les résultats. L’état du patient est stable et il est en phase de rétablissement », a précisé Mme Adesina à la presse. « La diarrhée et les vomissements ont cessé » mais « il est toujours en quarantaine ».

Des échantillons ont également été envoyés dans un troisième laboratoire, à l’étranger, et on ne pourra déterminer s’il s’agit du virus Ebola qu’une fois tous ces résultats recueillis, a déclaré Mme Adesina.

Le gouvernement de l’Etat de Lagos a mis en place un dispositif d’urgence dans le but de contenir une potentielle épidémie à Lagos, qui compte quelque 20 millions d’habitants et peu d’infrastructures médicales.

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Depuis l’apparition d’une épidémie de fièvre hémorragique en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia au début de l’année, plus de 800 personnes ont trouvé la mort dans ces trois pays voisins, essentiellement victimes du virus Ebola.

Ce virus tire son nom d’une rivière du nord de l’actuelle République démocratique du Congo (ex-Zaïre), où il a été repéré pour la première fois en 1976. Son taux de mortalité peut aller de 25 à 90% chez l’homme.

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De la famille des filoviridae (filovirus), il se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d’animaux infectés. Les personnels médicaux sont parmi les plus exposés.

Il n’y a pas de vaccin homologué contre la fièvre Ebola, qui se manifeste par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées.

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