Migration: un millier d’Africains tentent sans succès d’entrer à Melilla
Un millier de migrants venus d’Afrique subsaharienne ont tenté sans succès mercredi matin d’entrer dans l’enclave espagnole de Melilla au Maroc, ont annoncé les autorités locales.
Les migrants se sont approchés de la frontière, composée d’un triple grillage, qui entoure Melilla, mais face au déploiement de forces marocaines, « aucun d’entre eux n’a réussi à passer », a indiqué une porte-parole de la préfecture de Melilla.
Selon la préfecture, le nouveau grillage anti-escalade, composé d’une maille plus serrée, a également empêché les migrants d’escalader la frontière.
Ces assauts menés par des centaines de migrants contre le dispositif frontalier très sophistiqué de onze kilomètres de long et sept mètres de haut sont fréquents à Melilla, seule frontière terrestre, avec l’autre enclave espagnole de Ceuta, entre l’Afrique et l’Europe.
Pour faire face à cet afflux, qui la place parmi les pays les plus exposés à l’immigration clandestine, l’Espagne demande l’aide financière de l’Union européenne qui a récemment annoncé le déblocage de dix millions d’euros.
Le 14 juin, les forces de sécurité marocaines et espagnoles avaient repoussé un millier de migrants africains qui tentaient d’escalader le grillage. Quatre jours plus tard, environ 400 personnes avaient tenté leur chance, à nouveau sans succès.
Le 28 mai, plus de mille migrants subsahariens avaient tenté de franchir la frontière et près de 500 y étaient finalement parvenus lors de l’une des entrées les plus massives depuis 2005 dans cette ville, selon les autorités locales.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Le Niger rompt sa coopération militaire avec les États-Unis
- Les piliers d’Alain Ebobissé, bâtisseur de projets made in Africa pour Africa50
- Ali Bongo évincé du PDG : quand le parti renie celui qu’il a adoré
- Cinq intellectuels africains qui bousculent le prêt-à-penser
- Ni Chine, ni Russie : les investisseurs préférés de l’Afrique viennent d’Europe, affirme une étude