Mozambique: le gouvernement rencontre les ex-rebelles

Le gouvernement mozambicain a rencontré les anciens rebelles de la Renamo lundi pour discuter d’une liste de revendications accumulées par la guérilla depuis les accords qui ont mis fin à la guerre civile il y a vingt ans.

Mozambique: le gouvernement rencontre les ex-rebelles © AFP

Mozambique: le gouvernement rencontre les ex-rebelles © AFP

Publié le 3 décembre 2012 Lecture : 1 minute.

« La rencontre a été cordiale même s’il y a eu de l’émotion lorsque nous avons parlé de la composition des forces de sécurité », a déclaré le ministre de l’Agriculture Jose Pacheco.

Le leader de la Renamo, Afonso Dhlakama, a menacé de reprendre les armes si le Frelimo –le parti gouvernemental– ne consentait pas à ouvrir de négociations.

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Après deux heures de discussions préliminaires, le gouvernement a accepté de revoir les ex-rebelles dans une semaine, mais a déclaré qu’ils devaient être plus précis dans leurs revendications.

« Nous aimerions savoir ce que la Renamo veut précisément, ils doivent passer de déclarations générales à des exemples concrets », a ajouté le ministre. « Quand on parle d’exclusion, ils doivent nous dire qui est exclu afin qu’on puisse les inclure. « 

La guerre civile opposant la Renamo et le Frelimo a ravagé le Mozambique entre 1976 et 1992 et a fait plus d’un million de morts.

Selon la Renamo, les membres du parti gouvernemental s’accaparent toutes les richesses tirées des importantes ressources en charbon et en gaz du pays. Les ex-rebelles, qui ont repris le maquis depuis le mois d’octobre, réclament également une réforme du système électoral pour empêcher les fraudes et veulent que davantage de leurs soldats démobilisés soient inclus dans les forces de sécurité.

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Après les négociations, les rebelles ont accusé le gouvernement de ne pas les prendre assez au sérieux.

« Le gouvernement de Frelimo est toujours pareil », a déclaré le chef de la délégation des ex-rebelles et secrétaire général du parti, Manuel Bissopo. « Ils ne semblent pas considérer nos revendications comme légitimes. Cela nous inquiète, mais nous espérons que le gouvernement répondra de manière positive dans les prochains jours. « 

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