RDC : Noëlla Coursaris Musunka, un modèle de top

Noëlla Coursaris Musunka, 29 ans, est mannequin ainsi que présidente-fondatrice de la Georges Malaika Foundation. Portrait.

Depuis 2007, Noëlla lutte contre les violences faites aux femmes dans l’Est. © DR

Depuis 2007, Noëlla lutte contre les violences faites aux femmes dans l’Est. © DR

Publié le 17 octobre 2012 Lecture : 1 minute.

RDC : Mbote changement ?
Issu du dossier

RDC : Mbote changement ?

Sommaire

Née le 25 décembre 1982 à Lubumbashi d’un père chypriote et d’une mère congolaise, la belle Noëlla Coursaris Munsuka ne se contente pas de se faire photographier et de défiler sur les podiums des grandes villes occidentales. La mannequin se consacre aussi à l’humanitaire. En particulier à l’éducation des jeunes filles démunies de la RD Congo, son pays natal, qu’elle a quitté à l’âge de 5 ans.

Élevée en Belgique et en Suisse, elle fait des études de comptabilité et de commerce. Quand elle retourne en RD Congo, elle y découvre la pauvreté mais aussi les violences que subissent les femmes dans l’Est, en proie à des groupes armés. En 2007, elle crée la Georges Malaika Foundation, en souvenir de son père, Georges, malaika signifiant ange en swahili. La fondation fournit du matériel scolaire, sanitaire et logistique à des ONG et orphelinats congolais, et leur offre aussi des repas. Parmi ses principales actions de lobbying : la diffusion, en 2008, devant les parlementaires congolais, d’un documentaire présentant des témoignages de jeunes filles violées dans l’est du pays. Ainsi que l’invitation en RD Congo de Khaliah Ali, la fille du légendaire Mohamed Ali, à l’occasion du trente-cinquième anniversaire du fameux combat qui a opposé son père à George Foreman, en 1974 à Kinshasa. Un voyage qui a permis aux deux femmes de rencontrer diverses associations qui se consacrent aux jeunes filles congolaises.

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Dans le même dossier

L’auteur vient de publier « Combats pour la culture » aux éditions Hémar. © Thomas Dorn

RDC : le français en version ambiancée