Procès reporté pour Lubanga
Pour la troisième fois, la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé, le 11 juin, le report du procès de Thomas Lubanga, censé débuter le 23 juin prochain. Initialement, cet ancien chef de milice congolais (Kinshasa), accusé de crimes de guerre, devait passer à la barre en 2007, puis en mars 2008. Mais certaines contraintes techniques – notamment la nécessité de protéger les victimes, les témoins et leurs familles dans leur pays d’origine – avaient retardé la tenue du procès, un baptême du feu pour la CPI, qui, en cinq ans d’existence, n’a encore procédé à aucun jugement. Les raisons de ce dernier ajournement sont encore inconnues, mais la CPI s’est engagée à fournir une explication dans les sept jours.
Ex-président de l’Union des patriotes congolais (UPC) et ex-commandant en chef de son aile armée, les Forces patriotiques pour la libération du Congo (FPLC), Thomas Lubanga, 47 ans et père de six enfants, est accusé d’avoir procédé à l’enrôlement et à la conscription d’enfants de moins de 15 ans en 2002 et 2003, alors qu’une guerre ethnique sévissait en Ituri, province du nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), dont il est originaire.
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