Électricité : quel pilote pour la (future) Agence africaine ?
Pour la promotion de son « plan Marshall » électrique pour l’Afrique, Jean-Louis Borloo a rencontré trente-sept chefs d’État africains, qui, dans leur majorité, semblent adhérer au projet. Mais, même si l’initiative recevait l’appui et les fonds nécessaires, qui dirigera cette Agence africaine de l’électrification ?
En quoi consiste le projet de « plan Marshall » électrique pour l’Afrique porté par Jean-Louis Borloo ?
Phase 1. Convaincre les chefs d’État. Borloo en a rencontré trente-sept, qui, dans leur majorité, semblent adhérer au projet – même le Zimbabwéen Robert Mugabe, président en exercice de l’Union africaine, n’y est pas hostile. D’autant que la Conférence de l’ONU sur les changements climatiques organisée en France à la fin de l’année offre une fenêtre de tir idéale.
Phase 2. Attirer les bailleurs et les investisseurs – un défi plus complexe.
Phase 3. Créer une organisation capable de fédérer toutes les initiatives, de trouver les financements, de sélectionner les projets et de définir le rythme de leur réalisation.
En cas de succès, qui dirigera cette Agence africaine de l’électrification ? Trois noms reviennent avec insistance, ce qui ne signifie pas que les intéressés soient candidats : le Rwandais Donald Kaberuka (qui va quitter la BAD), la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala (ministre des Finances et ex-DG de la Banque mondiale), et le Sierra-Léonais Kandeh Yumkella (qui dirige à l’ONU l’initiative « Énergie durable pour tous »).
Lire aussi :
Que cherche Jean-Louis Borloo en Afrique ?
Le plan Borloo pour l’électrification de l’Afrique, un projet en clair-obscur
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