Cour de justice de l’Uemoa : y a-t-il un pilote à la barre ?
Que se passe-t-il à la Cour de justice de l’Union économique et monétaire d’Afrique de l’Ouest (UEMOA) ?
"Elle ne s’est pas réunie depuis septembre 2014 au moins !" s’indigne l’avocat sénégalais Boucounta Diallo, dont l’un des clients, un ancien fonctionnaire en litige avec l’institution régionale depuis quatre ans, attend avec impatience qu’on veuille bien s’occuper de son affaire.
La Cour, dont le siège est à Ouagadougou, est constituée d’un juge par pays membre – soit huit au total, parmi lesquels le président, qui est, pour sa part, élu. Depuis plus d’un an, elle est totalement paralysée par une fronde des magistrats contre leur président, le Bissau-Guinéen Daniel Lopes Ferreira.
D’abord destitué, ce dernier a été réintégré en août 2014 par la conférence des chefs d’État. Mais le malaise persiste. Pour tenter d’en finir, les chefs d’État ont nommé une commission d’enquête constituée des présidents de plusieurs cours suprêmes régionales.
>>> À lire aussi : UEMOA, mode d’emploi
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