Centrafrique : Bozizé et les méchants

Le président centrafricain déchu François Bozizé s’estime toujours indispensable à la résolution de la crise dans son pays.

François Bozizé en janvier 2013. © AFP

François Bozizé en janvier 2013. © AFP

Publié le 20 novembre 2014 Lecture : 1 minute.

En exil à Kampala (Ouganda), où il se morfond depuis son départ du Cameroun, François Bozizé, l’ancien président centrafricain renversé en mars 2013, ne décolère pas. "On veut m’enterrer vivant à ciel ouvert ! a-t-il confié à J.A. lors d’un entretien téléphonique, le 13 novembre, mais je ne me laisserai pas faire ; il faudra bien en passer par un dialogue avec moi, en présence de tous ceux qui sont responsables de cette situation, à commencer par Michel Djotodia. Sinon, je ne vois pas comment ils vont s’en sortir."

Le général Bozizé, qui affirme être en bonne santé et avoir bon moral, ne comprend pas pourquoi il figure sur la liste des personnalités visées par le comité des sanctions de l’ONU (gel des avoirs et interdiction de voyager depuis six mois, ce qui ne l’empêche d’ailleurs pas de se déplacer de temps à autre : il était ainsi à Kinshasa début novembre). "Je n’ai fait de mal ni à mon peuple, ni à mes voisins, ni à la communauté internationale. C’est de la méchanceté gratuite. Quand on voit ce qu’est devenue la Centrafrique depuis mon départ, le mieux serait pourtant d’en revenir à celui qui était au pouvoir avant et qu’on a chassé comme un pestiféré", conclut-il.

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