Art contemporain : rififi autour du prix Orisha

Décerné le 2 octobre à Paris au Béninois Kifouli Dossou, le premier prix Orisha pour l’art contemporain africain a suscité l’agacement de plusieurs artistes et commissaires.

Le sculpteur Kifouli Dossou. © http://kifoulidossou.blogspot.fr

Le sculpteur Kifouli Dossou. © http://kifoulidossou.blogspot.fr

Publié le 24 octobre 2014 Lecture : 1 minute.

Dans un texte commun adressé aux organisateurs, Elise Atangana, Abdelkader Damani, Barthélémy Toguo et Marie-Ann Yemsi écrivent : "Il vous appartenait de garantir la crédibilité de cette distinction en évitant tout risque de conflit d’intérêts. Un soupçon de collusion […] entache malheureusement [sa] crédibilité et vous comprendrez que cela puisse nous affecter."

>> Lire aussi : le Béninois Kifouli Dossou reçoit le premier prix Orisha pour l’art contemporain africain

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En cause, le fait que le financier franco-béninois Lionel Zinsou soit actionnaire de la maison de ventes aux enchères Piasa, qui accueillait la soirée de remise du prix ; que la fondation Zinsou en soit partenaire ; et que l’artiste récompensé ait été présenté par Marie-Cécile, la fille de ce même Zinsou.

Timothée Chaillou, l’organisateur, rétorque que "le jury ayant délibéré en toute impartialité" nul ne peut lui reprocher le choix qu’il a fait. À l’en croire, c’est l’approche esthétique de Kifouli Dossou qui gênerait les protestataires.

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