Maroc : Brahim El Mazned, 47 ans, les festivals berbères
Derrière le manager culturel, connu sous la casquette de directeur artistique du festival Timitar d’Agadir, il y a l’ethnologue, celui qui a sillonné toute l’Afrique, allant à la rencontre des populations autochtones et de leurs cultures ancestrales.
Pour lui, les festivals font partie de la culture berbère. Depuis la nuit des temps, les populations font la fête à la fin des récoltes dans une mixité totale. Hommes et femmes dansent Ahouach (une danse collective binaire). Au village d’Imilchil, à 2 200 mètres d’altitude, au coeur du Haut Atlas, les couples scellent leurs fiançailles, commémorant la belle légende d’Isli et Tislit, les Roméo et Juliette des Berbères.
"Ce mode de vie, il faut le défendre à travers les festivals. C’est notre palliatif à l’obscurantisme", dit El Mazned. Même si leur nombre n’est pas connu, les festivals amazighs au Maroc se sont multipliés ces dix dernières années : Tifawine à Tafraout, le festival de la culture amazigh à El Hoceima, Twiza à Tanger… Tout un mode de vie est en train de renaître.
Passez votre souris sur les boutons puis cliquez sur le nom des personnalités pour lire leurs portraits.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Le Niger rompt sa coopération militaire avec les États-Unis
- Les piliers d’Alain Ebobissé, bâtisseur de projets made in Africa pour Africa50
- Ali Bongo évincé du PDG : quand le parti renie celui qu’il a adoré
- Cinq intellectuels africains qui bousculent le prêt-à-penser
- Ni Chine, ni Russie : les investisseurs préférés de l’Afrique viennent d’Europe, affirme une étude