Maroc : Mounir Kejji, 42 ans, le désenclavement rural
Né à Goulmima, non loin d’Errachidia, il a été tour à tour militant universitaire, associatif et politique. Aujourd’hui, Mounir Kejji veut se consacrer au désenclavement des régions berbères.
La question amazigh ne se limite pas à la reconnaissance d’une langue. "L’amazighité est un hôpital, une route et une école à construire", explique-t-il. Et de parcourir les montagnes de l’Atlas pour identifier les besoins de ces villages dont on ne parle qu’en hiver, quand des bébés meurent de froid. Mais l’aide humanitaire – cartons de vêtements et de médicaments – qu’il y achemine ne changera pas le sort de la population locale si l’État ne joue pas son rôle.
Dans la région du Sud-Est, classée comme la plus pauvre du Maroc, il y a des familles qui vivent avec à peine 30 euros par mois et… la baraka !
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