Maroc : Lahcen Amokrane, 36 ans, l’enseignement
Le secrétaire général de la Fédération nationale des associations d’enseignants du tamazight a du pain sur la planche. Depuis son introduction dans les établissements primaires en 2003, le berbère n’est enseigné que dans 12 % des écoles, alors que l’État s’était engagé à le généraliser en 2012.
Face à ce retard, Lahcen Amokrane décide de fédérer ses collègues – le nombre de professeurs de tamazight est estimé à 14 000 – pour faire pression sur le gouvernement. À Tinejdad, près d’Errachidia, là où il enseigne, la symbiose entre enfants arabophones et berbérophones est totale ; tous parlent et écrivent en tamazight.
Voir une langue qu’ils entendent dans la rue ou chez eux atterrir à l’école dans un alphabet complètement différent de l’arabe et du latin les amuse. Un moment de communion qui s’arrête à la fin du primaire, puisque le tamazight n’est pas encore enseigné dans les collèges et les lycées.
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