Abidjan, Kinshasa, Le Cap : trois « spots » tendance pour sortir

Être riche, c’est aussi connaître les derniers lieux à la mode, là où il faut absolument se montrer. Jeune Afrique a sélectionné les trois « spots » du moment.

Le Kwilu bar à Kinshasa. © DR

Le Kwilu bar à Kinshasa. © DR

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Publié le 1 septembre 2014 Lecture : 3 minutes.

RD Congo > Kinshasa > Kwilu Bar

Jeunesse dorée et champagne rosé

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C’est un petit nouveau qui n’a pas eu de peine à se faire une place de choix dans l’univers pourtant très compétitif de la nuit kinoise. Dissimulé derrière un grand portail dans le quartier chic de La Gombe, le Kwilu Bar est devenu, depuis son ouverture, en février 2013, le passage obligé de la jeunesse dorée de la capitale congolaise.

Dans cette vaste cour en plein air recouverte de bois exotique, il faut souvent se battre pour obtenir un fauteuil, et les additions peuvent rapidement atteindre des sommets. Compter jusqu’à 230 dollars (393 euros) pour une bouteille de champagne rosé. Quant aux cocktails, spécialités de la maison (ils sont faits à base de kwilu, le rhum congolais), ils sont vendus entre 10 et 15 dollars l’unité.

Très cosmopolite, la clientèle mêle la jeunesse congolaise aisée, la diaspora de passage, de très nombreux expatriés et quelques jeunes cadres dynamiques venus continuer à parler affaires autour d’un verre (l’établissement ouvre à 17 heures). "C’est la crème de Kinshasa !" s’enthousiasme le patron, Albert Mavungu, auparavant propriétaire du Black and White, un autre "bar lounge VIP" de la capitale. "On trouve un peu toutes les autorités ici, poursuit-il. Des ministres, des députés, des enfants de notables…"

Au fur et à mesure que la nuit avance, l’ambiance se fait plus festive. La musique, très internationale, pousse les clients du grand bar illuminé vers la piste de danse. "On ne ferme jamais à l’heure officielle [2 heures du matin], affirme le patron. En semaine, c’est plutôt 3 ou 4 heures, et le week-end, plutôt 5 heures." Le temps de faire gonfler le chiffre d’affaires. 

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Afrique du Sud > Le Cap > Waterfront Village

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Un havre dopé aux services de luxe

Celui qui aime arpenter au hasard les rues et les recoins du Cap découvrira peut-être, au milieu des buildings, un havre de paix niché entre un centre commercial, le coeur de la métropole sud-africaine et l’océan. Bienvenue au Waterfront Village. Bordé de luxueuses villas au design inspiré, ce port de plaisance constitue un lieu de villégiature aussi discret qu’apprécié. Et sa promenade, à l’ombre des palmiers, est l’une des merveilles de la ville.

Haut lieu touristique, à deux pas des principales attractions du Cap, l’endroit est très prisé des hommes d’affaires, comme le Sénégalais Yérim Sow. Pas de bling-bling, mais des prestations de haute volée, avec beach club, piscines, restaurants, boutiques et autres services multi-étoilés. "Probablement l’un des "spots" les plus cools d’Afrique du Sud", estime Anton Pretorius, un patron sud-africain habitué des lieux. L’expérience a bien sûr un prix. Comptez 400 euros minimum la nuit dans un appartement de deux pièces, 3 000 euros pour un séjour d’un mois. Ce qui, au regard du niveau des prestations, reste tout à fait raisonnable.

Côte d’Ivoire > Abidjan > Les "rooftops"

Quand l’argent donne le vertige

Après les capitales occidentales, la fièvre des rooftops, ces bars-terrasses perchés sur les toits, gagne Abidjan. En quelques années, trois établissements ont ouvert leurs portes, avec vues imprenables sur la ville. Idéaux pour un after­work, ces endroits attirent une clientèle moins guindée que les clubs classiques, mais qui reste très haut de gamme, dont notamment les Ivoiriens aisés qui souhaitent retrouver l’atmosphère qu’ils ont pu connaître lors de voyages en Europe ou en Amérique du Nord.

La tendance a été lancée avec le Toa, juché au troisième étage d’un immeuble bordant le boulevard Valéry-Giscard-d’Estaing. C’est aujourd’hui le repaire incontournable pour voir et se montrer, dans une ambiance des plus feutrées. Pas de coupé-décalé, encore moins de sonorités plus urbaines comme le zouglou : le Toa fait dans le soft. Idem au Zino, installé à l’étage d’une célèbre parfumerie de luxe du quartier des Deux-Plateaux, et au bien-nommé Rooftop de la Riviera-2. Musique électro-chic, oeuvres d’art accrochées au mur, fauteuils Chesterfield, bar à cigares… Les rooftops d’Abidjan respirent l’opulence, voire l’insolence. "Les vues plongeantes nous donnent l’impression de dominer le monde", explique une grosse pointure rencontrée dans l’ascenseur du Toa.


Le Zino, à Abidjan. © Ananias Leki Dago pour J.A.

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