CPI : Botswana, Sénégal et Sierra Leone se disputent la présidence de l’Assemblée
L’Assemblée des États parties au statut de Rome doit être présidée par un État africain en 2015. Mais aucun des trois candidats en lice ne se désiste pour un autre.
Alors que c’est au tour de l’Afrique de présider, l’an prochain, l’Assemblée des États parties au Statut de Rome, texte fondateur de la Cour pénale internationale, aucun des trois pays (Botswana, Sénégal et Sierra Leone) qui ont présenté un candidat n’entend y renoncer.
La consultation doit avoir lieu début décembre, à New York, mais la coutume veut que l’heureux élu soit désigné par consensus dès le mois de juin. Faute d’accord, une "primaire" officieuse devra être organisée, sans doute début septembre. Les trente-quatre États africains signataires du Statut de Rome seront invités à voter pour le candidat de leur choix.
Le Sénégalais Sidiki Kaba est opposé à la Botswanaise Athalia Lesiba Molokomme et au Sierra-Léonais Vandi Chidi Minah. Et les marchandages vont bon train. Freetown a proposé de se retirer si Dakar renonce à briguer le poste de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, que les deux pays convoitent.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Le Niger rompt sa coopération militaire avec les États-Unis
- Les piliers d’Alain Ebobissé, bâtisseur de projets made in Africa pour Africa50
- Ali Bongo évincé du PDG : quand le parti renie celui qu’il a adoré
- Cinq intellectuels africains qui bousculent le prêt-à-penser
- Ni Chine, ni Russie : les investisseurs préférés de l’Afrique viennent d’Europe, affirme une étude