Tunisie : frictions entre la Défense et la présidence pour la succession du général Hamdi

La question de la succession du chef d’état-major de l’armée de terre, le général Mohamed Salah Hamdi, remplacé le 12 août par Ismaïl Fathalli, a opposé le président Moncef Marzouki et le gouvernement.

Moncef Marzouki à Tunis, le 23 décembre 2011. © Zoubeir Souissi/Reuters

Moncef Marzouki à Tunis, le 23 décembre 2011. © Zoubeir Souissi/Reuters

Publié le 18 août 2014 Lecture : 1 minute.

Mis à jour à 15h50.

Qui pour succéder au général Mohamed Salah Hamdi, le chef d’état-major de l’armée de terre poussé vers la sortie après le fiasco de l’attaque terroriste de Henchir Talla (15 militaires tués, le 16 juillet) ? La question a divisé les deux têtes de l’exécutif. Moncef Marzouki, le président provisoire, estimait qu’il lui revienait d’en décider en tant que chef des armées.

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Mais le gouvernement, dirigé par le technocrate indépendant Mehdi Jomâa, ne l’entendait pas de cette oreille. Les textes sont clairs : le président choisit un nom dans une liste que lui présente le ministre de la Défense, il ne peut pas prendre unilatéralement l’initiative d’une nomination. En août 2013, le gouvernement alors dirigé par Ali Laarayedh avait laissé le président promouvoir le général Hamdi, dont le nom ne figurait pas sur la liste du ministère de la Défense.

Mais les choses ont changé. En juin 2014, par exemple, l’éviction du général Nouri Ben Taous, directeur de la Sécurité militaire, avait donné lieu à de sévères frictions entre Marzouki et Ghazi Jeribi, son ministre de la Défense, qui avait finalement obtenu gain de cause.

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