Le Nigeria toujours sans nouvelles des lycéennes de Chibok malgré l’aide étrangère

La communauté internationale est à pied d’oeuvre pour aider le Nigeria à retrouver les 230 lycéennes enlevées à Chibok par Boko Haram le 14 avril. Jusque là sans résultat.

Conférence de presse à propos de Boko Haram donnée à Paris. © ALAIN JOCARD / AFP

Conférence de presse à propos de Boko Haram donnée à Paris. © ALAIN JOCARD / AFP

Publié le 22 juillet 2014 Lecture : 1 minute.

Trois mois que les lycéennes de Chibok ont été enlevées par des hommes de Boko Haram. Deux mois que le Nigeria a fait appel à ses alliés pour les retrouver. Et toujours rien. Si quelques-unes des jeunes filles ont réussi à s’extirper des griffes de leurs ravisseurs, la plupart – environ 220 sont toujours en captivité, probablement dans la forêt de Sambisa, dans le nord-est du pays.

"Cela risque d’être long, expliquait en mai un officier français, car même si on les retrouve, il faudra ensuite obtenir leur libération." Pas question, pour l’heure, d’envoyer des troupes sur le sol nigérian. "Abuja ne veut pas de forces étrangères", explique-t-on à Paris. Mais les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont dépêché sur place des équipes spécialisées dans l’antiterrorisme.

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Moyens aériens

Des agents de renseignements issus du Special Air Service britannique, de la Central Intelligence Agency américaine ou de la Direction du renseignement militaire française, mais aussi quelques forces spéciales. Tout ce monde a fusionné et travaille en étroite collaboration avec les autorités nigérianes au sein d’une cellule de renseignement basée à Abuja. Des moyens aériens sont également mobilisés à partir de l’aéroport de N’Djamena : des drones de surveillance américains (non armés, précise-t-on à Washington), ainsi que des avions militaires britanniques, américains et français dotés de capteurs permettant d’effectuer des missions de renseignement.

Des images satellite sont également utilisées. Cette mobilisation a-t-elle un avenir ? "Pour l’instant, tous les moyens déployés le sont pour rechercher les jeunes filles, indique-t-on à Paris. Mais, à terme, on peut imaginer une coopération plus structurée."

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