Patrick Kandolo Ngoyi, un homme de goût

De l’agroalimentaire au tourisme, en passant par les services aux miniers, ces katangais ont créé leur entreprise alors que rien ne les y prédestinait. Histoires de patrons… Et de déclics.

Patrick Kandolo Ngoyi, entrepreneur. © Raphaël Kalume pour J.A.

Patrick Kandolo Ngoyi, entrepreneur. © Raphaël Kalume pour J.A.

Publié le 30 mai 2012 Lecture : 1 minute.

Le Katanga grandeur nature
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Le Katanga grandeur nature

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C’est pour financer ses études d’ingénieur électromécanicien à la faculté de Polytechnique de l’université de Lubumbashi que Patrick Kandolo Ngoyi s’est mis à fabriquer des yaourts nature et à la fraise. Puis il y a pris goût. En cinq ans, la production de yaourts Maro – qui est à la fois le nom de la marque et celui de la société – est passée de 20 litres par jour à 600 l/j (mis en bouteilles de 500 ml). Plus besoin de faire du porte-à-porte, ce sont les clients qui appellent à présent (des supérettes, des boulangeries, des restaurants de la commune de la Kenya…).

« J’étudie le marché, et, avec un ami, nous sommes en train de relooker nos étiquettes. Nous allons également créer un site internet », explique Patrick Kandolo Ngoyi, qui a lancé une nouvelle spécialité, au chocolat, et s’apprête également à proposer des yaourts aux mûres. Celles de sa propre production ! Il a en effet acquis un champ de 300 ha près de Likasi où, en plus des fameuses mûres, il cultive des produits maraîchers. Un moyen de financer les investissements qu’il compte faire pour porter sa production à 800 l/j, ouvrir deux nouvelles unités (à Kinshasa et à Kisangani) et, peut-être, de s’essayer à l’élevage de vaches laitières.

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