Niger : Mahamadou Issoufou « optimiste » quant à la libération de Serge Lazarevic

Le président nigérien, Mahamadou Issoufou, s’est déclaré dimanche « optimiste » quant à la libération prochaine de Serge Lazarevic, à la veille du 3e anniversaire de l’enlèvement du dernier otage français dans le monde, détenu par le groupe islamiste Aqmi.

Issoufou remet l’Ordre National du Niger à Valls, le 23 novembre 2014 à Niamey. © AFP

Issoufou remet l’Ordre National du Niger à Valls, le 23 novembre 2014 à Niamey. © AFP

Publié le 23 novembre 2014 Lecture : 1 minute.

"Je suis tout à fait optimiste. Vous savez que récemment on a eu la preuve de vie. On a eu la preuve que l’otage se porte bien", a indiqué M. Issoufou lors d’une conversation avec des journalistes français, en marge de la visite du Premier ministre français Manuel Valls au Niger.

"Je forme l’espoir que l’on arrivera (…) à créer les conditions très prochainement de sa libération", a poursuivi le président nigérien, qui n’a pas souhaité s’exprimer davantage sur cette question.

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Les autorités nigériennes ont joué un rôle prépondérant dans la libération de quatre otages français en octobre 2013. Les quatre hommes, qui travaillaient pour Areva et une filiale de Vinci au Niger, avaient été relâchés après trois années de détention.

"Preuve de vie récente"

Le groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a diffusé le 17 novembre dernier une vidéo de Serge Lazarevic, enlevé le 24 novembre 2011. Barbe fournie, bonnet noir, tunique grise: dans cette séquence de moins de quatre minutes filmée dans l’habitacle d’un pick-up, Serge Lazarevic déclarait en français être malade et estimait que sa vie était en danger. Aucune indication concernant la date à laquelle il a été filmé n’était fournie. L’Elysée avait toutefois confirmé "l’authenticité" de la vidéo, une "preuve de vie récente attendue depuis longtemps".

Colosse de 1,98 m et 120 kilos, Serge Lazarevic, 50 ans, qui a la double nationalité française et serbe, avait été enlevé au Mali en compagnie de Philippe Verdon qu’il accompagnait en voyage d’affaires.

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Un groupe d’hommes armés s’était emparé d’eux dans leur hôtel, à Hombori (nord). Philippe Verdon a été retrouvé mort d’une balle dans la tête en juillet 2013. Aqmi avait présenté les deux otages comme des agents du renseignement français.

(AFP)

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