L’industrie pharmaceutique boostée par les investissements américains

 Grâce à des capitaux américains, l’industrie pharmaceutique algérienne espère moins dépendre des importations et entend favoriser la production locale.

Des ouvrières dans l’usine pharmaceutique Saïdal Dar El Beida à Alger, en février 2000. © AFP

Des ouvrières dans l’usine pharmaceutique Saïdal Dar El Beida à Alger, en février 2000. © AFP

Publié le 28 septembre 2010 Lecture : 1 minute.

 Des sociétés américaines sont prêtes à investir dans l’industrie pharmaceutique en Algérie, qui importe actuellement 70 % de ses besoins en médiacements, a déclaré lundi 27 septembre à Alger le ministre algérien de la Santé Djamel Ould Abbès.

« La volonté de l’État algérien est d’édifier une industrie nationale du médicament. Nos partenaires américains se sont déclarés prêts à investir en Algérie à travers le transfert de technologie, la formation et la recherche. Il y aura une lettre d’intention qui sera signée jeudi », a-t-il dit. Le ministre, cité par l’Agence APS, s’exprimait à l’issue d’une réunion avec une délégation d’hommes d’affaires américains, en visite en Algérie.

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« Le gouvernement algérien a décidé de diversifier ses relations dans le domaine du médicament pour ne plus dépendre totalement de l’étranger. Actuellement, nous sommes dépendants de médicaments importés, notamment d’Europe », a-t-il précisé.

Réduire les importations

Selon le ministre, les entreprises américaines sont notamment intéressées par l’investissement direct dans le cadre du partenariat et le transfert technologique et par les structures spécialisées, tels que les centres pour le traitement du cancer. Les laboratoires américains veulent également investir dans la production de gaz pour hôpitaux (oxygène, hélium), les équipements respiratoires et les consommables. Selon le ministre, les laboratoires américains veulent s’installer en Algérie pour fabriquer aussi de l’insuline et des médicaments anti-cancéreux, ainsi que des vaccins.

L’Algérie, qui importe 70 % de ses besoins en médicaments, cherche à réduire sa facture d’importation dans ce secteur qui est passée de 500 millions de dollars en 2000 à un pic de 1,85 milliard de dollars en 2008, selon les chiffres officiels. Elle compte ainsi interdire à l’importation 800 produits pharmaceutiques en 2012 contre 300 actuellement pour favoriser la production locale et réduire cette facture.

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