Angola: les prochaines élections générales auront lieu en 2012
Le président de l’Angola a annoncé la tenue des prochaines élections générales lors de la promulgation de la Constitution. Le pays s’approche de la fin de la période de transition dans le pays.
Les prochaines élections générales en Angola auront finalement lieu en 2012, a confirmé vendredi 5 février le président José Eduardo dos Santos. Le chef de l’Etat a promulgué la Constitution, votée en janvier et entrée en vigueur vendredi 5 février."L’Etat devrait créer les conditions pour que les élections générales aient lieu en 2012, lorsque se termine le mandat" des députés, a déclaré M. Santos, au pouvoir depuis 30 ans sans jamais avoir été élu.
Cependant, ce texte adopté à une large majorité permet au président dos Santos d’éviter toute perspective d’élection présidentielle au suffrage universel direct car il sera la tête de liste du parti vainqueur des législatives.
En route vers la démocratie?
Selon la Constitution, le chef de l’Etat, âgé de 67 ans, peut se présenter pour deux mandats de cinq ans et ainsi rester au pouvoir jusqu’en 2022.
L’Angola, riche pays pétrolier, fonctionnait jusqu’à présent dans le cadre de lois héritées des anciens colons portugais et cherchait à se doter de son propre texte fondamental depuis le retour de la paix en 2002, après 27 ans de guerre civile.
Le principal parti d’opposition, l’Union pour l’indépendance totale de l’Angola (Unita) a refusé de participer au vote de ce projet qu’il a simplement qualifié de "farce". L’ancien mouvement rebelle a réclamé la tenue d’une élection présidentielle comme cela était prévue pour 2009.
Le parti de M. dos Santos, le Mouvement populaire pour la libération de l’Angola (MPLA), a remporté 82% des suffrages lors des élections législatives de 2008, les premières organisées en 16 ans. (avec AFP)
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Le Niger rompt sa coopération militaire avec les États-Unis
- Les piliers d’Alain Ebobissé, bâtisseur de projets made in Africa pour Africa50
- Ali Bongo évincé du PDG : quand le parti renie celui qu’il a adoré
- Cinq intellectuels africains qui bousculent le prêt-à-penser
- Ni Chine, ni Russie : les investisseurs préférés de l’Afrique viennent d’Europe, affirme une étude