Algérie : douze jihadistes en fuite condamnés à mort pour un attentat en 2008

Douze jihadistes ont été condamnés à mort mercredi en Algérie et deux autres à la prison à vie pour leur rôle dans un attentat à la bombe en 2008 qui a fait deux morts : un Français et son chauffeur algérien.

Le site d’un attentat à la bombe qui a fait deux morts le 9 juin 2008. © AFP

Le site d’un attentat à la bombe qui a fait deux morts le 9 juin 2008. © AFP

Publié le 28 mai 2015 Lecture : 1 minute.

Le tribunal criminel d’Alger a condamné à mort douze jihadistes en fuite et deux autres à la prison à perpétuité mercredi pour leur implication dans un attentat en 2008 qui a causé la mort d’un ingénieur français et de son chauffeur algérien.

Les accusés étaient membres de Katibat el Arkam, considérée comme l’unité la plus dangereuse d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), selon l’Agence de presse APS citée par l’AFP.  Les deux accusés présents à l’audience, Khaled Asalah et Brahim Brahim, ont reconnu leurs liens avec Aqmi et leur responsabilité dans plusieurs attentats terroristes.

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>> Lire aussi : Algérie : Aqmi revendique l’attaque qui a tué 11 soldats en Kabylie

Les accusés ont été reconnus coupables de "création d’un groupe terroriste armé, homicides volontaires avec préméditation et guet-apens".

Le 9 juin 2008, le directeur général de l’entreprise française BTP Razel et son chauffeur algérien avaient trouvé la mort dans un attentat dans la région de Beni Amrane, commune située à 80 kilomètres d’Alger. Sept gendarmes avaient aussi été blessés par l’explosion.

>> Pour aller plus loin : Jihad : Belmokhtar réaffirme sa fidélité à Al-Zawahiri, le chef d’Al-Qaïda

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(Avec AFP)

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