Mali : un Casque bleu bangladais tué dans une attaque à Bamako

Selon des sources sécuritaires maliennes, un Casque bleu de la Minusma été tué et un autre grièvement blessé par des tirs d’assaillants non identifiés dans la nuit de lundi à mardi à Bamako.

La Minusma, déployée dans le nord du Mali depuis juillet 2013, est la cible d’attaques régulière © Sebastien Rieussec/AFP

La Minusma, déployée dans le nord du Mali depuis juillet 2013, est la cible d’attaques régulière © Sebastien Rieussec/AFP

Publié le 26 mai 2015 Lecture : 1 minute.

"Des hommes armés que nous n’avons pas encore identifiés ont tiré dans la nuit de lundi sur deux Casques bleus qui étaient à bord d’un véhicule de l’ONU. L’un des deux a été tué, l’autre grièvement blessé", a déclaré, le 26 mai, une source de sécurité malienne.

"Ce forfait doit être qualifié d’acte terroriste. Les auteurs sont les ennemis de la paix", a ajouté la même source, sans autre précision.

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L’attaque et le bilan ont été confirmés par une source de sécurité de la Minusma, la mission onusienne au Mali, précisant que les deux victimes appartenaient au contingent bangladais.

"Les deux Casques bleus venaient de l’aéroport de Bamako en direction du sud de la ville quand ils ont essuyé les tirs d’assaillants à bord d’un véhicule", selon cette source.

Deuxième attaque directe contre la Minusma

Régulièrement frappée par des attaques dans le nord du Mali depuis son déploiement en juillet 2013, la force de l’ONU a essuyé la semaine dernière la première attaque la visant directement à Bamako.

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Lors de cette attaque aux premières heures le 20 mai, un homme armé avait tenté d’incendier un véhicule de l’ONU garé devant une résidence de personnels de la Minusma, blessant un gardien et causant des dégâts matériels.

L’attaque avait apparemment pour but de faire ainsi sortir les Casques bleus pour les attaquer à l’arme automatique et à la grenade, selon un enquêteur malien.

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La Minusma avait alors rappelé la responsabilité des autorités maliennes d’assurer la sécurité de son personnel, notamment à Bamako, alors que le climat s’est alourdi entre la force de l’ONU et le président malien Ibrahim Boubacar Keïta ainsi que les groupes armés soutenant le gouvernement.

>> Lire aussi : L’ONU accuse le Mali de manquer de reconnaissance pour ses "sacrifices"

(Avec AFP)

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