Ligue arabe : réunion des chefs d’état-major, première étape vers une force conjointe ?

Une commission regroupant les chefs d’état-major des membres de la Ligue arabe a entamé mercredi au Caire les travaux destinés à mettre sur pied une force arabe conjointe. Fin mars, l’organisation panarabe avait donné quatre mois à ses États membres pour s’accorder sur ses modalités et sa composition.

Des soldats égyptiens près de Rafah, dans le Sinaï. © Saïd Khatib/AFP

Des soldats égyptiens près de Rafah, dans le Sinaï. © Saïd Khatib/AFP

Publié le 22 avril 2015 Lecture : 1 minute.

Près d’un mois après l’annonce de la création d’une force conjointe de la Ligue arabe, un pas a été franchi, ce mercredi 22 avril, au Caire. En présence de Nabill al-Arabi, secrétaire général de l’organisation panarabe, la première réunion des chefs d’état-major des pays membres s’est ouverte dans la capitale égyptienne.

Présidée par le général égyptien Mahmoud Hegazy, la rencontre a pour objectif de faire des propositions aux chefs d’État arabes sur la composition, les règles d’engagement et le budget de la future force, selon la Ligue. Celle-ci avait en effet donné fin mars quatre mois à ses États membres pour s’entendre sur ces questions.

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À la fin du mois de juillet, les recommandations des chefs d’état-major devront donc être entérinées par le Conseil de défense de l’organisation, qui regroupe les ministres de la Défense et des Affaires étrangères.

"Une force destinée à lutter contre le terrorisme"

"La création d’une force arabe conjointe n’a en aucun cas pour objectif de former une nouvelle alliance ou armée hostile à un quelconque pays. Ce doit être une force destinée à lutter contre le terrorisme et à maintenir la sécurité, la paix et la stabilité dans la région", a rassuré Nabill al-Arabi dans son discours d’ouverture.

Le général Hegazy a également parlé de la nécessité de "combattre le terrorisme" mais il a insisté sur la possibilité d’intervenir dans des conflits internes, comme le fait la coalition arabe au Yémen. "On ne peut pas ignorer les conflits internes et la progression des organisations terroristes dans tel ou tel pays arabe : on a tort de penser que ces conflits n’auront pas de répercussions dans les autres pays", a-t-il martelé.

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L’Égypte, le plus peuplé des pays arabes et l’un des mieux armés, s’affiche comme le futur fer de lance de la force arabe si elle voit le jour.

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(Avec AFP)

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