Énergie : à Paris, des maires africains se mobilisent pour l’électrifrication du continent

Une vingtaine de maires francophones de grandes villes africaines se sont réunis vendredi à Paris, à l’initiative de Jean-Louis Borloo et de Anne Hidalgo, maire de la capitale française, pour mettre en place une « électrification durable » du continent.

Lors de la réunion à l’Hôtel de Ville de Paris, vendredi 17 avril. © Benjamin Roger/Jeune Afrique

Lors de la réunion à l’Hôtel de Ville de Paris, vendredi 17 avril. © Benjamin Roger/Jeune Afrique

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Publié le 17 avril 2015 Lecture : 1 minute.

Ils sont venus de Casablanca, Dakar, Libreville ou encore Kinshasa. Vendredi 17 avril, plus d’une vingtaine de maires francophones de capitales et grandes villes africaines se sont réunis à l’Hôtel de Ville de Paris pour plancher sur les moyens de développer une "électrifcation durable" en Afrique. Cette réunion, organisée par Anne Hidalgo, la maire de la capitale française et présidente de l’Association internationale des maires francophones (AIMF), visait notamment à soutenir l’initiative de Jean-Louis Borloo, ancien ministre français de l’Écologie, qui a désormais pour projet d’électrifier tout le continent.

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"L’électrification des territoires constitue l’une des conditions fondamentales du développement durable harmonieux du continent africain", a déclaré en ouverture de cette réunion Anne Hidalgo, dont la ville hébergera la prochaine conférence internationale sur le climat (COP 21), en décembre. 

Après plus de deux heures de réunion et de prise de parole des différents maires africains et de représentants d’ONG, les participants se sont mis d’accord sur la nécessité de créer une agence africaine chargée de mettre en oeuvre l’électrification complète du continent d’ici 2025. "Il faut une agence intergouvernementale africaine pour soutenir tous les projets locaux, nationaux et transnationaux en matière d’électrification, a asséné Jean-Louis Borloo. Des fonds et des crédits, notamment grâce à la BAD (Banque africaine de développement, NDLR), existent pour mettre en place cet outil concret."

Le président de la Fondation Énergies pour l’Afrique, aujourd’hui retiré de la vie politique française, a aussi martelé que c’était avant tout aux Africains de "piloter" ce projet. Un avis partagé par Khalifa Sall, maire de Dakar et secrétaire général de l’AIMF : "Pourquoi devons-nous attendre que les autres fassent ce que nous devons faire ? s’est-il interrogé. Si nous ne prenons pas en charge notre avenir, personne ne le fera à notre place."

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