Maroc : trois Français condamnés pour terrorisme et expulsés du territoire

Le tribunal de Salé, près de Rabat, a condamné jeudi trois ressortissants français à quatre mois de prison ferme pour des affaires de terrorisme. Leurs peines ayant été purgées en détention préventive, ils ont tous été expulsés vers la France ce vendredi.

Le Maroc a complété l’an dernier sa législation pour renforcer sa lutte antijihadiste © AFP / FADEL SENNA

Le Maroc a complété l’an dernier sa législation pour renforcer sa lutte antijihadiste © AFP / FADEL SENNA

Publié le 27 mars 2015 Lecture : 1 minute.

Le principal accusé Français a été condamné, d’après l’agence marocaine MAP, à deux ans de prison dont quatre mois ferme pour "constitution de bande criminelle en vue de préparer et commettre des actes terroristes dans le cadre d’un projet collectif".

Selon l’agence, deux autres ressortissants français ont été reconnus coupables de "non-dénonciation d’un crime terroriste", écopant d’une année de prison dont quatre mois ferme. Leurs identités n’ont pas été dévoilées. Poursuivi dans la même affaire, un quatrième Français a lui été acquitté de l’ensemble des charges retenues contre lui.

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Les peines prononcées ayant toutes été purgées dans le cadre de la détention préventive, le tribunal de Salé a décidé d’expulser l’ensemble des accusés du territoire marocain. Les quatre personnes ont donc embarqué vendredi matin dans un vol à destination de la France.

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Renforcement de la législation antiterroriste au Maroc

Le Maroc et la France comptent chacun plus d’un millier de leurs ressortissants dans les rangs d’organisations jihadistes comme le groupe État islamique (EI). Rabat, qui ne masque pas son inquiétude face à ce phénomène, a complété l’an dernier sa législation pour renforcer sa lutte antijihadiste.

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En 2014, les procédures liées à des affaires de terrorisme ont plus que doublé dans le royaume chérifien par rapport à 2013, avec un total de 147 dossiers. Depuis le début de l’année, plusieurs ressortissants français ont déjà été condamnés. Après une longue brouille diplomatique, la France et le Maroc ont repris leur coopération judiciaire à la faveur d’un nouvel accord bilatéral signé fin janvier entre les deux ministres de la Justice.

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(Avec AFP)

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