Burkina Faso : des états généraux pour « réhabiliter la confiance entre les citoyens et la justice »

Débutés mardi, les états généraux de la justice burkinabè ont notamment pour but de définir d’ici à samedi les moyens de « rendre effective l’indépendance de la magistrature ».

Manifestation en décembre 2014 pour rendre hommage au journaliste assassiné Norbert Zongo. © AFP/Ouoba Ahmed

Manifestation en décembre 2014 pour rendre hommage au journaliste assassiné Norbert Zongo. © AFP/Ouoba Ahmed

Publié le 24 mars 2015 Lecture : 1 minute.

Annoncé en décembre par le président du Burkina Faso, Michel Kafando, dans l’optique de concevoir des réformes hardies et appropriées", les états généraux de la justice se sont ouverts mardi 24 mars.

Les travaux des plus de 2 000 participants ont pour but de définir d’ici à samedi les moyens de "rendre effective l’indépendance de la magistrature" et "réhabiliter la confiance entre les citoyens et la justice", a indiqué le gouvernement dans un communiqué.

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Les états généraux "déboucheront sur des engagements à prendre par diverses catégories d’acteurs du paysage juridique et judiciaire à travers un ‘Pacte National pour le renouveau de la Justice’", a précisé la même source, évoquant l’importance de "refaire de la justice le socle de la démocratie et de l’État de droit".

>> Lire aussi : le gouvernement autorise l’exhumation du corps supposé de Thomas Sankara

Sous le régime du président Blaise Compaoré, le système judiciaire avait été épinglée pour avoir été incapable de se saisir d’affaires emblématiques, notamment les dossiers Thomas Sankara et Norbert Zongo. Une Commission de réconciliation a déjà été officiellement mise en place le 13 mars pour enquêter sur des crimes du régime Compaoré.

Une semaine plus tôt, le gouvernement de transition a adopté un décret autorisant l’exhumation et l’expertise de la dépouille supposée de Thomas Sankara.

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Malgré ce décret, la réouverture de la tombe de l’ancien capitaine révolutionnaire ne semble pas être pour demain. Dans un communiqué transmis à la presse, Mariam Sankara, la veuve de Thomas, affirme qu’elle n’a jamais eu de "contact officiel" avec les autorités de transition et qu’aucun accord sur les modalités de "réouverture du dossier juridique et les travaux légistes d’identification" n’a été conclu.

(Avec AFP)
 

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