Libye : raid sur l’aéroport de Mitiga revendiqué par les hommes du général Haftar

Selon des témoins, un avion de combat a visé lundi le seul aéroport encore en service à Tripoli, qui est sous contrôle des milices de Fajr Libya. Le raid aérien a été revendiqué par des forces du général Khalifa Haftar.

Des combattants de Fajr Libya près de Tripoli, le 13 octobre 2014. © AFP

Des combattants de Fajr Libya près de Tripoli, le 13 octobre 2014. © AFP

Publié le 25 novembre 2014 Lecture : 1 minute.

En Libye, les milices pro-gouvernementales poussent leur avantage. Au lendemain de la reprise de la ville de Kekla après plus d’un mois de combats meurtriers, des forces loyales au général Khalifa Haftar et au gouvernement reconnu par la communauté internationale poursuivent des offensives à l’ouest de Tripoli ainsi qu’à Benghazi (Est) pour tenter de reconquérir les deux plus grandes villes du pays.

Des témoins ont rapporté qu’un avion de combat volant à basse altitude a tiré, le 24 novembre, deux missiles sur l’aéroport de Mitiga, contrôlé par les milices de Fajr Libya, qui sont hostiles au gouvernement reconnu d’Abdallah el-Theni.

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Une source à l’aéroport a également confirmé ce raid sans être en mesure de préciser son origine et a indiqué que l’attaque n’aurait pas provoqué de dégâts dans le terminal ni sur la piste atterrissage.

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Vers une nouvelle escalade

"Ce sont nos forces aériennes qui ont mené le raid contre la base de Mitiga où se retranchent les groupes terroristes", a déclaré pour sa part le général Sagr al-Jerouchi, chef des forces aériennes de Haftar, en faisant référence à Fajr Libya, qui contrôle la capitale libyenne depuis août.

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Temporairement déroutés vers Misrata, à 200 km à l’est de Tripoli, les vols ont pu reprendre "normalement" quelques heures plus tard.

Après ce bombardement, le chef du gouvernement parallèle libyen, Omar al-Hassi, a promis l’escalade. "Notre gouvernement œuvrait pour la paix et le dialogue. Mais ce qui s’est passé à Benghazi, à Kekla et aujourd’hui à Tripoli, va faire de notre politique une politique de guerre. Et nous vaincrons", a-t-il prévenu lundi soir en conférence de presse.

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(Avec AFP)

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