France : Kader Arif, secrétaire d’État aux Anciens combattants, a présenté sa démission

Kader Arif, le secrétaire d’État français aux Anciens combattants, a présenté ce vendredi matin sa démission. Il est visé par une enquête préliminaire sur des marchés publics attribués à des proches dans la région Midi-Pyrénées. Ses bureaux avaient été perquisitionnés le 6 novembre.

Kader Arif a démissionné vendredi 21 novembre. © AFP

Kader Arif a démissionné vendredi 21 novembre. © AFP

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Publié le 21 novembre 2014 Lecture : 1 minute.

Le secrétaire d’État aux Anciens combattants, Kader Arif, d’origine algérienne, a présenté, vendredi 21 novembre, sa démission à François Hollande, chef de l’État français, selon des sources gouvernementales évoquées par Europe 1 et Libération. Selon la chaîne i-Télé, il avait également notifié sa décision au Premier ministre, Manuel Valls, hier.

Elle fait suite à l’ouverture d’une enquête préliminaire sur des marchés publics attribués à des proches de Kader Arif. Une perquisition a ainsi été menée le 6 novembre dans un service du ministère de la Défense. Confirmant une information de Mediapart, une source judiciaire avait précisé à l’AFP que la police judiciaire avait perquisitionné la sous-direction des achats du ministère.

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Ouverte à Toulouse en septembre, puis récupérée par le parquet national financier (PNF), l’enquête a pour but de vérifier si deux sociétés successives d’organisation de spectacles, dirigées notamment par le frère puis par les neveux de Kader Arif, ont pu bénéficier de favoritisme pour remporter deux marchés pluriannuels d’un montant de plusieurs millions d’euros avec la Région Midi-Pyrénées, dirigée par le socialiste Martin Malvy. L’enquête s’attache à déterminer si les procédures d’appels d’offre ont été respectées.

Martin Malvy a d’ores et déjà démenti toute implication alors que des membres de l’opposition l’avait mis en cause au sein du Conseil régional de Midi-Pyrénées, ce qui avait d’ailleurs déclenché l’enquête à Toulouse. Kader Arif avait quant à lui dénoncé des "amalgames et des insinuations".

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Par Mathieu OLIVIER

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