Zambie : la veuve et le fils de Michael Sata candidats à sa succession

La succession de Michael Sata sera-t-elle purement familiale ? Cette semaine, la veuve et le fils de l’ancien président zambien, décédé fin octobre, se sont tous deux proposés pour être candidat du parti au pouvoir à la présidentielle anticipée du 20 janvier.

La première dame zambienne Christine Kaseba lors d’un dernier adieu à son époux. © AFP

La première dame zambienne Christine Kaseba lors d’un dernier adieu à son époux. © AFP

Publié le 20 novembre 2014 Lecture : 1 minute.

La présidentielle anticipée de janvier 2015 en Zambie risque d’être mouvementée. Au moins sept candidats sont sur les rangs pour représenter au scrutin le Front patriotique (PF), porté au pouvoir en septembre 2011 par le président décédé Michael Sata. Parmi eux : Mulenga Sata, fils né du premier mariage de l’ancien chef d’État et déjà maire de la capitale Lusaka. 

Celui-ci a estimé lors d’un point de presse, mardi 18 novembre, que "le temps (était) venu d’avoir un dirigeant jeune, plein d’entrain et concentré". "Il faut rajeunir le parti tout en prolongeant la vision de mon père", a-t-il lancé en présentant son dossier de candidature. Il est soutenu par son cousin, Sampa, autre figure du parti.

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Au sein des sept prétendants se trouve également Christine Kaseba, la veuve de l’ancien président, qui a annoncé dès mercredi 19 novembre qu’elle se lançait dans la course. "Le chagrin que je ressens n’est rien en comparaison de la peine que j’éprouverais si les voeux du président Sata n’étaient pas exaucés", a-t-elle déclaré, citée par la radio privée Phoenix.

L’opposition également morcelée

Michael Sata, mort de maladie le 28 octobre à l’âge de 77 ans, est provisoirement remplacé par son vice-président Guy Scott, qui ne peut pas se présenter aux élections car ses parents ne sont pas zambiens.

>> Lire aussi : "Zambie : Guy Scott en voit de toutes les couleurs"

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Et dans le camp adverse, la division est également de mise. L’ancien président Rupiah Banda, au pouvoir de 2008 à 2011, entend se présenter au nom du Mouvement pour une démocratie multipartite (MMD), contre l’avis du président du parti, Nevers Mumba, également intéressé mais qui a été, depuis, exclu pour indiscipline… Ambiance.

(Avec AFP)

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