Ebola : un premier cas au Mali fait craindre l’arrivée de l’épidémie

Le Mali connaît son premier cas d’Ebola. Il s’agit d’une fillette de deux ans venue de Guinée avec sa grand-mère. Elle a été placée en quarantaine à Kayes (Ouest), a annoncé jeudi soir le ministère de la Santé.

Des agents sanitaires de la Croix Rouge, le 23 octobre 2014 au Liberia. © AFP

Des agents sanitaires de la Croix Rouge, le 23 octobre 2014 au Liberia. © AFP

Publié le 24 octobre 2014 Lecture : 1 minute.

Une fillette de deux ans arrivant de la Guinée, pays où l’épidémie a fait plus de 900 morts selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a été diagnostiquée avec le virus Ebola dans un hôpital de Kayes, dans l’ouest du Mali. C’est le premier cas signalé dans le pays.

Le ministère de la santé a annoncé jeudi 23 octobre que l’enfant et toutes les personnes ayant été en contact avec elle ont été "pris en charge selon les normes requises en la matière", et donc placés en quarantaine.

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En Côte d’Ivoire, parvenue jusqu’à présent à échapper à la contamination, un aide-soignant guinéen potentiellement contaminé qui serait entré clandestinement dans le pays était activement recherché.

Ces alertes interviennent quelques heures après que la présidente du Liberia, le pays le plus touché, Ellen Johnson Sirleaf, a appelé à un contrôle strict des frontières de la part des trois pays concernés afin d’empêcher une résurgence du virus dans les rares régions où l’épidémie recule.

Elle a reçu dans la soirée la présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma, qui s’est ensuite rendue en Guinée pour achever sa tournée des trois pays, selon des sources officielles.

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Auparavant, dans la capitale sierra-léonaise, Freetown, Dlamini-Zuma a annoncé que la République démocratique du Congo (RDC) s’était engagée à envoyer 1 000 personnels de santé, s’ajoutant aux quelque 600 déjà promis par les pays d’Afrique de l’Est, mais sans préciser de calendrier.

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"Nous avons remarqué que la communauté internationale réagissait avec davantage d’infrastructures mais pas beaucoup de personnels de santé. Et les infrastructures sont vitales pour avoir des centres de traitement et des hôpitaux, mais si ces infrastructures n’ont pas de personnel, c’est du gaspillage", a-t-elle expliqué, tout en reconnaissant la modestie des effectifs déployés par l’UA, d’une trentaine de personnels.

(Avec AFP)

 

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