Tunisie : 26 candidats en lice face à Marzouki pour la présidentielle du 23 novembre

L’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) a dévoilé mardi les noms de 27 candidats retenus pour la présidentielle du 23 novembre en Tunisie.

Mohamed Chafik Sarsar, président de l’ISIE, le 30 août 2014 à Tunis. © AFP

Mohamed Chafik Sarsar, président de l’ISIE, le 30 août 2014 à Tunis. © AFP

Publié le 30 septembre 2014 Lecture : 1 minute.

Sur pas moins de 70 personnes qui avaient déposé un dossier de candidature pour la présidentielle du 23 novembre en Tunisie, l »Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), organe chargé d’organiser les scrutins dans le pays, n’en a retenu que vingt-sept qui ont, selon elle, respecté toutes les conditions".

Quarante-un dossier ont été "rejetés", a précisé, le 30 septembre lors d’une conférence de presse, Chafik Sarsar, le président de l’Isie, qui a également relevé le retrait de deux candidats.

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Marzouki, une femme et des anciens proches de Ben Ali

Parmi les candidats retenus figurent le président sortant, Moncef Marzouki, qui brigue un nouveau mandat,  l’ancien Premier ministre Béji Caïd Essebsi et le président de l’Assemblée nationale constituante Mustapha Ben Jaafar.

D’anciens ministres de Ben Ali, à l’instar de Kamel Morjane et Mondher Zenaïdi, sont aussi en lice, tout comme une magistrate, Kalthoum Kannou, l’ex-gouverneur de la Banque centrale, Mustapha Kamel Ennabli, ainsi que des chefs de partis et des hommes d’affaires.

Soupçons de fraude

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Des soupçons de fraude dans les parrainages d’électeurs pèseraient néanmoins encore sur certains candidats en lice. "Nous ne pouvons pas donner de noms et nous n’avons pas de preuves concrètes sur ces fraudes. Ce sera au tribunal de vérifier cette affaire", a déclaré Chafik Sarsar qui dit avoir demandé au ministère public d’ouvrir une enquête.

L’Isie a précisé par ailleurs que 1 327 listes étaient en lice pour les législatives du 26 octobre, 1 230 en Tunisie et 97 à l’étranger.

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C’est la première fois que les Tunisiens sont convoqués aux urnes pour élire leur chef d’État depuis la chute de Ben Ali. Les scrutins d’octobre et de novembre doivent ainsi doter le pays d’institutions pérennes, près de quatre ans après la révolution.

(Avec AFP)

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