RDC : remue-ménage à la tête de l’armée

Pas moins de 29 ordonnances ont été signées entre mardi et jeudi par le chef de l’État congolais, Joseph Kabila. Objectif : accélère la réforme de l’armée.

Joseph Kabila au Département d’Etat américain le 4 août 2014 à Washington. © AFP

Joseph Kabila au Département d’Etat américain le 4 août 2014 à Washington. © AFP

Publié le 19 septembre 2014 Lecture : 1 minute.

Le président congolais, Joseph Kabila, a signé 29 ordonnances entre le mardi 16 et le jeudi 18 septembre visant notamment à réorganiser l’armée sur le territoire.
"En vue de consolider la paix à l’est du pays", le chef de l’État a "décidé de créer des secteurs opérationnels non seulement pour protéger la population, mais également pour éradiquer la violence d’où qu’elle vienne", indique l’une des ordonnances.

Sept "secteurs opérationnels d’action" répartis dans des zones où sévissent des groupes armées locaux ou étrangers sont créés : Nord-Equateur (Nord-Ouest), Nord-Katanga (Sud-Est), Nord-Kivu, Grand-Kivu, Sud-Kivu (Est), Ituri, Uele (Nord-Est). Ces secteurs opérationnels se situent dans les trois "zones de défense" du pays déjà existantes.

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Le général-major Gabriel Amisi est nommé à la tête de la première zone de défense, qui couvre la moitié ouest (provinces de Kinshasa, Bandundu, Bas-Congo, Equateur). En juillet, ce dernier avait été accusé de trafic d’armes avec les braconniers et les groupes armés de l’Est, avant d’être blanchi par une commission dirigée par l’armée.

>> Lire aussi : Accusé de "trafic d’armes", le général Gabriel Amisi "blanchi"

Une autre ordonnance institue une "maison militaire du président", qui lui sert de cabinet militaire. Le chef de la "maison militaire du président", qui a rang de ministre, informe le président de la "situation sécuritaire et militaire du pays", l’assiste dans la "construction de la politique de défense et de la sécurité" et évalue les unités de l’armée et de la police.

Le département de renseignement et sécurité de cette structure doit évaluer "en permanence la menace tant intérieure qu’extérieure qui pèse" sur la RDC et sur le président.
Le pays entretient des relations tumultueuses avec le Rwanda et l’Ouganda voisins, accusés d’avoir soutenu des rébellions dans l’Est.

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(Avec AFP)
 

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