Centrafrique : Catherine Samba-Panza appelle à lutter contre les « fauteurs de troubles »

Quelques jours après la nomination du nouveau Premier ministre, la présidente de la transition centrafricaine, Catherine Samba-Panza, a appelé mardi à la vigilance contre les « fauteurs de troubles » dans le pays. Elle a également évoqué la complexité de la transition politique dont elle a la charge.

La présidente de transition centrafricaine Catherine Samba Panza, le 7 juillet 2014 à Bangui. © AFP

La présidente de transition centrafricaine Catherine Samba Panza, le 7 juillet 2014 à Bangui. © AFP

Publié le 13 août 2014 Lecture : 1 minute.

À l’occasion de la fête nationale, qui marque le 54e anniversaire de l’indépendance de la Centrafrique, la présidente de transition Catherine Samba Panza a appelé mardi 12 août ses compatriotes à soutenir et à collaborer avec les forces internationales "pour extirper de nos quartiers les fauteurs de troubles que nous connaissons tous et qui continuent à semer le désordre dans notre pays". Elle a également dénoncé les "extrémistes" partisans du "projet suicidaire" de la partition du pays.

"Tous les indicateurs de notre société sont aujourd’hui au rouge et expliquent à eux seuls la difficile transition politique dont j’ai la charge", a-t-elle expliqué dans son discours.

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Appel à plus de vigilance

"Notre pays n’a pas les moyens de son indépendance et de sa souveraineté, par la propre faute de ses filles et ses fils", a-t-elle poursuivi. Elle a également regretté que les autorités de la transition n’aient pas "les moyens de leur vision et de leur politique". "Le bilan de nos années d’indépendance ne nous fait pas honneur", a-t-elle déploré.

Dans un "contexte de chaos sécuritaire qui perdure", et face aux "graves menaces qui pèsent aujourd’hui sur le pays", Catherine Samba-Panza a appelé ses concitoyens à "plus de vigilance contre toutes les manipulations qui s’organisent chaque jour pour déstabiliser les autorités de la transition".

Suite à un fragile accord de cessez-le-feu signé fin juillet à Brazzaville entre ex-rébellion Séléka et milices anti-balaka, la présidente de transition, arrivée au pouvoir en janvier 2014 avec le soutien de la communauté internationale, a nommé un nouveau Premier ministre en début de semaine afin de relancer la transition en panne.

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(Avec AFP)

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