Centrafrique : malgré le cessez-le-feu, des affrontements entre groupes armés font 22 morts

Des anti-balaka ont attaqué des membres de la Séléka mercredi et jeudi à Batangafo (300 km au nord de Bangui). Ces derniers ont répliqué. Bilan : au moins 22 morts.

Un soldat français à Bangui. © AFP

Un soldat français à Bangui. © AFP

Publié le 1 août 2014 Lecture : 1 minute.

L’accord de cessation des hostilités signé le 23 juin à Brazzaville n’a pas encore l’impact escompté sur le terrain. Au moins 22 personnes ont été tuées lors de violents affrontements mercredi 30 et jeudi 31 juillet entre miliciens anti-balaka et ex-rebelles Séléka à Batangafo (300 km au nord de Bangui).

>> Lire aussi : La suite de l’accord de Brazzaville

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"Des éléments se réclamant des anti-balaka sont entrés dans la ville mercredi et ont commencé à tirer en direction des bases des ex-Séléka entraînant la riposte de ces derniers. On déplore au moins 22 morts, surtout parmi les civils. On compte aussi quelques anti-balaka et ex-Séléka", a indiqué sous couvert d’anonymat un officier de la Misca (la force africaine), qui a également fait état de "plusieurs dizaines de blessés".

Vendredi matin, "un calme relatif" régnait dans cette localité du centre du pays, a poursuivi la même source, précisant que "devant la violence de ces affrontements, les habitants ont fui en masse pour se réfugier à l’hôpital sous-préfectoral, à la base de la Misca, au domicile du Maire ainsi qu’à la mairie et à la paroisse".

"On ne sait pas ce qui a amené les anti-balaka à provoquer ces affrontements", a déploré de son côté un habitant de Batangafo, Paul Ngaïmbé, joint au téléphone depuis Bangui.

>> Pour allez plus loin : Pour y voir clair dans le micmac des groupes rebelles de Centrafrique

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(Avec AFP)
 

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