Nigeria : une fillette de 10 ans arrêtée avec une ceinture d’explosifs à Katsina
Les autorités nigérianes ont annoncé mercredi l’arrestation d’une fillette de dix ans portant une ceinture d’explosifs à Katsina, dans le nord du pays. En moins d’une semaine, la ville voisine de Kano a été touchée par quatre attentats suicides menés par des femmes kamikazes.
Il ne s’agit plus seulement de femmes, mais de fillettes. Mercredi 30 juillet, alors que quatre femmes kamikazes se sont fait exploser en moins d’une semaine à Kano (nord), le gouvernement a annoncé qu’une petite fille de dix ans avait été arrêtée avec une ceinture d’explosif autour de la taille dans la ville voisine de Katsina.
"Les forces de l’ordre ont arrêté mardi […] trois membres présumés de Boko Haram", dont "une fillette de 10 ans […] portant une ceinture d’explosifs", a déclaré dans un communiqué le porte-parole du gouvernement, Mike Omeri.
Quatre femmes kamikazes en moins d’une semaine
Quelques heures avant cette annonce, un attentat suicide perpétré par une kamikaze avait tué six personnes à Kano, le quatrième mené par une femme en une semaine. "À environ 14h30 (17h30 heure française), une autre femme kamikaze s’est fait exploser avec un engin explosif improvisé à l’école polytechnique de l’État de Kano", a déclaré le porte-parole du gouvernement.
Selon Isyaku Adamu, un témoin, "une énorme explosion" a eu lieu au milieu d’étudiants rassemblés autour de panneaux d’affichage sur le campus d’une faculté de Kano, qui attendaient de s’enregistrer au Service national pour la jeunesse (NYSC).
(Avec AFP)
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Le Niger rompt sa coopération militaire avec les États-Unis
- Les piliers d’Alain Ebobissé, bâtisseur de projets made in Africa pour Africa50
- Ali Bongo évincé du PDG : quand le parti renie celui qu’il a adoré
- Cinq intellectuels africains qui bousculent le prêt-à-penser
- Ni Chine, ni Russie : les investisseurs préférés de l’Afrique viennent d’Europe, affirme une étude