Combats entre l’armée camerounaise et Boko Haram, 2 militaires tués

Plusieurs dizaine de membres de Boko Haram ont attaqué jeudi soir un village camerounais proche de la frontière nigériane. Deux militaires camerounais sont morts.

Des militaires camerounais à un poste de contrôle, le 17 juin 2014 à Armchidé. © AFP

Des militaires camerounais à un poste de contrôle, le 17 juin 2014 à Armchidé. © AFP

Publié le 25 juillet 2014 Lecture : 1 minute.

L’armée camerounaise a affronté jeudi soir des combattants islamistes de la secte Boko Haram qui ont attaqué un village camerounais proche de la frontière nigériane. "Deux militaires sont tombés à Balgaram", a affirmé vendredi 25 juillet une source sécuritaire camerounaise, qui a requis l’anonymat.

Un groupe de plusieurs dizaines de Boko Haram a attaqué le village de Balgaram "hier soir (jeudi) à l’heure de la prière. Huit militaires ont répliqué pour les repousser. Dans l’affrontement nous avons perdu deux hommes", a précisé cette source.

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Des renforts camerounais sont ensuite arrivés et plusieurs militaires "sont entrés en territoire nigérian dans l’espoir de retrouver les assaillants", selon la même source.

Ces derniers jours, les islamistes nigérians ont multiplié les actions de harcèlement dans l’Extrême-Nord, défiant l’armée mobilisée pour les combattre: attaques de gendarmerie, enlèvements et meurtres.

Risques d’infiltrations

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Dans le même temps, plus de 3 000 Nigérians fuyant ces derniers jours les exactions du groupe islamiste se sont réfugiés à Fotokol (Extrême-Nord), ville frontalière camerounaise située en face de Gamboru au Nigeria.

"Plus de 3 000 personnes sont arrivées à Fotokol. Certaines personnes vivent dans des maisons, d’autres dorment en plein air. C’est triste de les voir ainsi. Heureusement qu’il ne pleut pas en ce moment", a témoigné un agent de santé de la ville.

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"Nous redoutons des infiltrations (d’islamistes)" à la faveur de l’afflux de réfugiés, a indiqué un policier de Fotokol. D’après lui, plusieurs autres Nigérians traversent la ville pour rallier Kousseri, ville frontalière entre le Cameroun et le Tchad, puis N’Djamena.

(Avec AFP)

 

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